Aller directement au contenu

Une lame de cutter dans une boîte de bœuf bourguignon !

Un couple des Ponts-de-Cé (49) a fait une bien étrange découverte dans une boîte de bœuf bourguignon de marque William Saurin. En effet, alors qu’ils le consommaient après l’avoir préalablement réchauffé sept minutes à la casserole, le mari, de 70 ans, sent quelque chose de suspect.

Un couple des Ponts-de-Cé (49) a fait une bien étrange découverte dans une boîte de bœuf bourguignon de marque William Saurin. En effet, alors qu’ils le consommaient après l’avoir préalablement réchauffé sept minutes à la casserole, le mari, de 70 ans, sent quelque chose de suspect. Il raconte : « au bout de quelques minutes, j’ai eu l’impression d’avoir un os dans la bouche. Et puis, un goût de sang comme si je m’étais coupé. Je recrache : c’était une lame de cutter de 6 cm sur 1,5 cm ». Aussitôt, il appelle le Samu, étant donné que sa lèvre supérieure est coupée, puis se rend chez le médecin : « le médecin a préféré me vacciner en urgence, au cas où la lame était infectée ».

Cette affaire a été rapportée par nos confrères de Ouest France.

Ensuite, c’est auprès du service consommateurs de William Saurin que les époux cherchent des réponses. Seulement, ce dernier leur demande de lui retourner la lame, ce que le couple refuse, par peur de voir « la preuve » disparaître. Ils décident alors de prendre un avocat, Me Emmanuel Ludot, spécialisé dans les affaires alimentaires. Me Ludot explique : « en matière de droit à la consommation, la charge de la preuve est inversée. C’est à la société de prouver que la lame ne pouvait pas se trouver dans la boîte de conserve ». « Dans ce type d’affaire, l’attestation des témoins est capitale. Ici, l’épouse a tout vu. C’est à la société de voir si elle veut aller au procès… ».

 

En attendant, les boîtes de conserves du même lot ont été retirées de la vente par le magasin Intermarché des Ponts-de-Cé. Une expertise en référé a été demandée par l’avocat. Du côté de William Saurin, cette trouvaille est considérée comme « très étonnante », étant donné que « les produits sont passés au scanner à différents niveaux de la chaîne. C’est la première fois, sur des centaines de millions de boîtes produits, qu’on retrouve une lame de cutter ! », a déclaré Gilles Montrichard, la responsable presse du fabricant.

Seule consolation pour le couple pour le moment : « au magasin, ils nous ont remboursé le prix de la boîte : 2€ ! ». Reste à savoir si William Saurin dédommagera ou non ces clients infortunés.

ParLa rédaction
Dossiers Thématiques
Dossiers d’Analyse

L'actualité en video

Send this to a friend