L’Obsoco, en partenariat avec l’ANIA, la FCD et Intermarché, a présenté les résultats de l’Observatoire du rapport des français à la qualité dans l’alimentaire. Transparence, qualité des produits ou encore impact environnemental, les consommateurs sont exigeants pour leur alimentation et celle de leurs proches.
Répondre aux attentes et aux besoins des consommateurs est au cœur du métier des entreprises alimentaires et la clé de leur développement. C’est la raison pour laquelle l’Ania a proposé le 10 mai “un nouveau pacte alimentaire” qui constitue une nouvelle étape de l’adaptation des IAA à l’évolution des attentes des consommateurs au sein d’un monde en constante mutation.
Des améliorations par rapport à la qualité alimentaire
La succession d’années marquées par une conjoncture économique morose a favorisé la guerre des prix dans le secteur de la distribution alimentaire. La déflation qu’ont connu les prix des produits de grande consommation a donné un coup de pouce au pouvoir d’achat des consommateurs, mais elle a aussi produit des effets délétères sur l’amont des filières et sur les marges des distributeurs.
Pourtant, les consommateurs ne sont seulement à l’affut de prix bas. Selon l’Observatoire du rapport des Français à la qualité des produits alimentaires de l’ObSoCo, ils sont 82 % à déclarer, par rapport à il y cinq ans, faire plus attention à la qualité des produits alimentaires qu’ils achètent. À 59 %, ils affirment privilégier la qualité quitte à payer plus cher. Si 40 % des Français interrogés disent devoir s’imposer des restrictions sur leurs dépenses alimentaires, ce n’est qu’en dernière instance (notamment pour les plus modestes) qu’ils se résignent à rogner sur la qualité de leur alimentaire.
Encore des efforts quant à la sécurité alimentaire et l’impact environnemental
Si les consommateurs portent un jugement plutôt positif sur la qualité des produits qu’ils achètent, ils pointent des voies d’amélioration en particulier sur la sécurité alimentaire et sur la qualité environnementale et sociétale des produits. Si cette demande de qualité ne se traduit pas toujours dans les actes d’achat, c’est souvent par défaut d’information sur la qualité des produits et par l’absence d’assurance qu’en payant plus cher on accède à coup sûr à de meilleurs produits.
Travailler la qualité des produits dans toutes ses dimensions, la signaler de manière crédible aux consommateurs est une manière pour les filières agro-alimentaires et la distribution de sortir par le haut de la guerre des prix, en s’engageant résolument dans la voie d’une « bonne consommation ». A défaut, les consommateurs pourraient accélérer le mouvement actuel d’engagement vers les circuits alternatifs (bios, direct-producteurs…).