A l’occasion du Salon International de l’Agriculture, Fruit Vegetables Europe a présenté la deuxième année du programme européen de promotion des fruits et légumes européens «CuTE – Cultivons le
goût d’Europe» et révélé les résultats du premier Eurobaromètre portant sur la perception et les connaissances des consommateurs européens en matière de méthodes de production des fruits et légumes au sein de l’UE dans cinq pays cibles : l’Allemagne, l’Espagne, la France, la Pologne et la Grèce.
Prendre en compte les nouvelles perspectives et resserrer les liens avec les consommateurs
Il s’agit de la première enquête portant sur la connaissance des méthodes de production des fruits et légumes au sein de l’UE. Elle a été réalisée afin de prendre en compte les nouvelles perspectives et de resserrer les liens avec les consommateurs.
L’origine européenne est l’un des nombreux facteurs qui influencent les choix alimentaires et les achats de fruits et légumes.
L’Eurobaromètre révèle que les fruits et légumes européens sont très valorisés. Ils se caractérisent principalement par leur qualité, leur goût et la sécurité alimentaire qu’ils offrent.
New Deal écologique
Lors de l’achat de fruits et légumes, les critères de qualité et de prix des produits prévalent sur les méthodes de production et la viabilité environnementale. Les résultats de l’enquête révèlent un faible niveau de sensibilisation aux méthodes de production. La plupart des Européens ne savent pas si les fruits et légumes qu’ils consomment sont cultivés en serre et 1 Européen sur 4 a une perception positive de la production en serre.
Selon Alba Ridao-Bouloumié, secrétaire générale de Fruit Vegetables Europe : «L’agriculture européenne est en danger. C’est pourquoi les associations européennes et nationales de différents secteurs agricoles se sont réunies pour la défendre. L’Alliance souhaite que les institutions de l’UE fassent preuve d’une plus grande détermination sur la question des importations de produits agroalimentaires : celles-ci doivent impérativement répondre aux mêmes exigences que celles imposées aux producteurs européens. Nous appelons également les chefs d’État et de gouvernement de l’UE, la Commission européenne et le Parlement européen à garantir que l’agriculture européenne n’est pas un élément de marchandage dans les négociations commerciales avec les pays tiers. Nous demandons de la réciprocité, une concurrence loyale, de la transparence et le respect des accords. L’Alliance est ouverte à tous les secteurs souhaitant promouvoir l’agriculture européenne. Son lancement officiel aura lieu le 22 avril au Parlement européen ; il réunira les membres de l’ADEA ainsi que les représentants des institutions nationales et européennes. Les objectifs de l’Alliance et l’impact du « New Deal écologique » sur l’agriculture européenne seront débattus».
Cet article pourrait également vous intéresser : Leclerc fait le choix de la certification HVE pour ses fruits et légumes