Les éleveurs de volailles – à savoir les éleveurs de CAVAC, ANTIGNY et NUTRI VENDEE – ont souhaité unifier au sein de la coopérative l’ensemble des productions de volailles du Groupe Cavac, dans une seule et même entité économique : Volinéo.
Au travers de Volinéo, les 220 aviculteurs du Groupe Cavac pourront désormais s’identifier à une bannière de « spécialiste de la volaille », reconnue et visible tant au niveau de la coopérative qu’au sein de la filière régionale. Cette évolution structurante permettra d’optimiser les systèmes de gestion et de valoriser les synergies entre les productions pour gagner en efficacité. Cette réorganisation des moyens conduira à porter une nouvelle ambition de développement et de modernisation, à l’image de la dynamique de projets de création et d’accompagnement des éleveurs dans la rénovation de leurs bâtiments, mise en place depuis 18 mois.
Une dynamique de modernisation
Ces dernières années, la coopérative Cavac avait privilégié les investissements dans les outils de fabrication d’aliments destinés aux volailles (sur le site de Challans notamment) pour permettre de s’adapter à la génétique des animaux de plus en plus performante. Pour autant, en matière de bâtiments et donc de conduite d’élevage, force était de constater que les filières avaient très peu investi dans le renouvellement du parc. Or, au-delà de la génétique, les conditions d’élevage (bâtiments bien isolés, bien chauffés, hygrométrie régulée,…) sont essentielles pour optimiser l’indice de consommation et par là-même, les gains technico-économiques.
L’année 2016 a donc été consacrée à un large plan de modernisation du parc, notamment en volailles sur litières (poulets dindes, pintades cailles) avec une rénovation de 20 000 m2 de bâtiments existants (rénovés ou refait à neuf) et la création supplémentaire de 20 000 m2 de bâtiments, des ateliers modernes et surtout beaucoup plus polyvalents. Au total, ce sont plus de 30 % du parc de volailles sur litières qui ont été modernisés sur les 18 derniers mois. Ce travail important a porté ses fruits puisque les performances techniques se sont nettement améliorées avec un gain de 3 à 4 % au niveau de l’indice de consommation moyen, conduisant à une augmentation moyenne de la marge éleveurs de 7 à 8 % ! En poulets, la production atteint désormais 16,9 millions d’unités.
Pour l’espèce canards (maigres « à rôtir »), les efforts ont également porté sur le développement avec la création de 3600 m2 supplémentaires et une belle rénovation du parc : 23 % des surfaces rénovées.
Plus de polyvalence & des productions alternatives
On le voit les marchés volailles sont soumis à de fortes variations en matière de débouchés, obligeant les éleveurs à s’adapter et au report de volumes entre productions. La coopérative a fait le choix de la polyvalence en orientant les nouveaux bâtiments vers des ateliers polyvalents permettant davantage de souplesse dans la gestion des plannings. Par exemple, Nutri-Vendée ne faisait que du poulet alors que la modernisation des structures permettra désormais, plus facilement, de « switcher » si besoin du poulet à la dinde ou à la pintade…
Autre axe majeur de développement : les productions Bio et Labels ! En pondeuses, le rythme est soutenu : 36 000 poules bio en mars 2016 et déjà 70 000 à fin 2016 ! Les objectifs de développement restent ambitieux avec 95 000 pondeuses bio d’ici mars 2017 et 150 000 d’ici fin 2018. Notons que la mise en route au Boupère (85), début 2016, d’un site dédié à la fabrication d’aliments bio (volailles et porcs) est un atout majeur pour accompagner durablement ce développement. De même, la dynamique s’accentue également sur les poules pondeuses « Plein Air » (PPA) avec un objectif de 150 000 PPA. En volailles de chair, l’orientation est clairement affichée sur les productions sous signes de qualité ; qu’il s’agisse du bio ou des volailles Label en partenariat avec les Eleveurs de Challans.
Sur 2017, la nouvelle bannière Volinéo viendra consolider les nombreux projets de développement attendus, notamment sur l’espèce canards de Barbarie où 4800 m2 sont d’ores et déjà engagés. L’innovation est également un axe fort avec la généralisation des pesons automatiques et des réflexions sur le « lisier solide », ou l’incorporation de céréales. Ce sont près de 20 000 m2 supplémentaires qui sont recherchés et qui seront mis en place l’an prochain grâce à nos aides spécifiques de 50 €/T de vif pour les nouveaux investisseurs. Sur les nouvelles productions, les ambitions et les besoins restent très forts : une quinzaine de bâtiments en volailles de chair bio et quelque 200 000 poules pondeuses bio et plein air !