Lauréate du concours mondial de l’Innovation 2030, la startup de biotechnologie inalve, spécialisée dans la production d’ingrédients à base de microalgues marines naturelles destinée à l’alimentation animale d’élevage vient de conclure un tour de table de 1.6 M€.
Ce financement permet à la société d’installer son pilote industriel en région PACA qui vise dans un premier temps l’aquaculture.
A moyen terme, inalve ambitionne de fournir l’ensemble de l’agro-industrie avec une solution agricole raisonnée, meilleure pour la santé des animaux et de l’Homme.
En 2050, 60 millions de tonnes de protéines devra être produite pour nourrir les animaux d’élevage
La demande mondiale d’ingrédients riches en protéines ne cesse d’augmenter : on estime qu’en 2050, ce sont près de 60 millions de tonnes de protéines qu’il faudra produire pour nourrir les animaux d’élevage, en particulier en aquaculture.
Naturellement riches en protéines, acides aminés, antioxydants, vitamines et oligo-éléments, les microalgues marines sont une alternative naturelle et renouvelable pour pallier à la pénurie de ressources annoncées en farines de poisson et protéines végétales.
Inalve a conçu un procédé industriel innovant breveté : la culture de microalgues en biofilm (qui sera transformée en farine riche en protéines) est plus rentable, compétitive et écologique que les productions classiques (en suspension dans l’eau). Cette innovation répond aux besoins de l’industrie agro-alimentaire qui recherche des produits plus sains et respectueux de l’environnement.
Le procédé inalve permet une production raisonnée innovante dans le domaine de l’alimentation animale. A terme, les microalgues rempleront les farines végétales (86% de la culture du Soja, très consommatrice en eau, est destiné aux animaux) et les farines animales enrichies en produits chimiques et antibiotiques. Le rendement par hectare de production de microalgues inalve est 40 fois supérieur au soja.
Inalve peut cultiver les microalgues sur tout type de sol qui bénéficie de lumière et d’eau, partout dans le monde, sans épuiser les ressources naturelles.
En effet, la culture des microalgues nécessite une consommation réduite en eau et en énergie (respectivement 70% et 90% de réduction par rapport aux technologies de production classiques) et contribue à réduire l’effet de serre (chaque kilo de biomasse produit absorbe 2Kg de CO2 atmosphérique).
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