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Arnaud Montebourg privilégie « une solution globale et française » pour sauver Doux.

Suite au placement en redressement judiciaire du groupe Doux le 1er juin dernier, les administrateurs judiciaires ont annoncé que le groupe était mis en vente. La date limite de dépôt des candidatures de reprise, qui avait été fixée au 2 juillet, a finalement été décalée au 6 juillet, le délai ayant été jugé trop court. Plusieurs repreneurs seraient intéressés, dont le groupe coopératif Coop de France, qui a fait savoir son intérêt la semaine dernière.

 

Alors que la déléguée centrale syndicale FO Nadine Hourmant estimait qu’ « il y a peu de chance pour que le groupe Doux garde son intégralité, personne ne voudra reprendre l’ensemble, c’est impossible », Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Notre souhait est que le groupe Doux fasse l’objet d’une reprise globale, nous refusons la stratégie du dépeçage et du démembrement. Nous privilégions une solution française ».

 

Il a ajouté : « Nous défendons une stratégie de relance globale de l’entreprise avec le maintien de l’ensemble de l’activité économique et du plus grand nombre d’emplois, ainsi que des relations contractuelles avec les éleveurs ».

 

Il a également promis : « Nous travaillons à une stratégie de reprise avec des apporteurs de capitaux, des opérateurs industriels en mesure de faire vivre encore longtemps le groupe Doux dans sa configuration actuelle ».

 

 

Les 3400 salariés du volailler devraient être fixés vendredi 6 juillet sur leur sort, date à laquelle se tiendra un comité central d’entreprise exceptionnel.

 

Source : agro-media.fr avec AFP.

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