La coopérative Arterris et le groupe Cofigeo s’entendent pour reprendre William Saurin, les plats cuisinés du groupe Financière Turenne Lafayette dont les comptes étaient falsifiés.
Bouffée d’oxygène pour les 950 salariés de William Saurin qui ont trouvé un repreneur, ou plutôt deux : Arterris et Cofigeo qui se sont entendus avec la direction du groupe Financière Turenne Lafayette (FTL). Ce dernier – dont les comptes étaient truqués depuis des années – faisait face à des difficultés importantes, mettant en danger sa marque de plats cuisinés, William Saurin.
« C’est l’aboutissement d’un processus concurrentiel que mène le tribunal de commerce, avec l’appui de l’État et des banques partenaires du groupe », a communiqué hier la direction du groupe FTL. Reste au tribunal de commerce de Paris de parapher l’accord qui n’est pas encore définitivement valider.
Le groupe FTL sauvé par l’État
Pour rappel, l’État avait lancé un audit, le 15 décembre dernier, autour des comptes du groupe FTL. Acteur majeur du marché français de la salaisonnerie, des plats traiteurs et de la conserverie (Madrange, William Saurin, Garbit…), il avait a informé les services de l’Etat de la découverte de pratiques de présentation trompeuse de ses comptes. Pour sauver le groupe et les 3000 emplois directs et 1500 emplois directs, l’État avait alors injecté 70 millions d’euros.