A la demande de FranceAgriMer et du Ministère de l’Agriculture, le cabinet d’étude Ernst & Young a réalisé un audit de la filière viande rouge. Voici les quatre grands axes d’améliorations préconisés pour l’amélioration de la compétitivité de la filière.
- Maîtriser les coûts : en vue de la réforme de la PAC, la professionnalisation de structures d’engraissement de bovins viande est une priorité, dans l’objectif de substitution à la vache laitière. L’accent est également mis sur l’accompagnement de la réduction du « coût réglementaire » (équarrissage, ESB…) ainsi que sur le soutien contre des distorsions de concurrence relative au coût de la main d’œuvre.
- Améliorer la valeur ajoutée des opérateurs : en se tournant vers plus de produits désossés, les produits élaborés, en développant des stratégies de marques, en investissant en R&D et marketing… La filière doit également être capable d’anticiper les évolutions des échanges communautaires en vif et carcasse.
- S’orienter vers des marchés en croissance : priorité au steak haché, prévoir les évolutions à l’export (plus de piécés, moins de carcasses) et organiser la filière autour de circuits courts.
- Optimiser l’organisation de la filière : les conclusions d’octobre 2010 du « mémorandum pour une compétitivité des filières viande » du SNIV-SNCP sont reprises, insistant sur l’importance de réformer structurellement la filière bovine.