Les défis restent encore nombreux sur la filière avicole, en particulier sur le marché du poulet vendu en restauration hors domicile et celui de la fabrication de produits élaborés. Pourtant, des signes encourageants sont apparus en 2013, explique Réussir Aviculture.
Volaille : une consommation en hausse
Pour la première fois, les importations de viande de poulet se sont stabilisées en 2013. Elles stagnent autour de 450 000 tonnes. La consommation française a quant à elle progressé, avec une hausse de 3,2 % sur l’année. Et la production de poulet en France fait de même. « Les actions de communication sur la volaille française nous ont servi », estime Jean-Yves Ménard, président du comité interprofessionnel du poulet de chair (CIPC).
Mais cette embellie est cependant à nuancer. A l’export, les difficultés structurelles et conjoncturelles restent majeures, qu’il s’agisse du poulet ou de viandes typiquement françaises telles que la pintade ou le canard. « En volailles “secondaires”, seul le poulet label rouge continue à tirer son épingle du jeu », rappelle Réussir Aviculture.
La demande en Made in France progresse
La viande produite en France retrouve progressivement ses couleurs. Les acheteurs en demandent davantage. « Les collectivités demandent de plus en plus des tarifs différenciés “origine Europe” ou “origine France” », explique Gilles Huttepain, président de la Fédération des industries avicoles (FIA).
Parallèlement, le prix du porc s’envole et le prix de revient des volailles produites dans le nord de l’Europe, dans des pays tels que la Belgique ou les Pays-Bas est supérieur à celui de la France, ce qui lui donne un avantage compétitif non négligeable.