La deuxième édition du baromètre du vin sans alcool réalisé par le cabinet Seeds pour Moderato révèle que ce marché entre dans une nouvelle phase de son développement. Les a priori reculent et les Français s’approprient ces nouvelles boissons. Ils évoquent des raisons de consommation centrées sur le bien-être, la sécurité et la vie en société, autant de leviers qui permettront d’installer le vin sans alcool dans la durée.
Plus qu’une niche, le marché des boissons sans alcool concerne plus de 4 Français sur 10 (41%) qui disent en consommer (bières, apéritifs, vins et spiritueux sans alcool). Pour les vins sans alcool, il faut distinguer les vins pétillants, apparus les premiers sur le marché, qui sont consommés par 16% des Français et les vins tranquilles qui sont consommés par 11% des Français.
A ce jour, 44 % des Français cherchent à réduire ou stopper leur consommation d’alcool. 13 % des Français ne consomment pas d’alcool (+2% en un an). Les motivations liées au style de vie dominent clairement. 62% des Français réduisent leur consommation d’alcool pour leur santé, 29% veulent éviter les effets secondaires de l’alcool et 29% pensent à leur bien-être, cette dernière motivation croit de 3% en un an. A ce jour, 41 % des Français consomment des boissons sans alcool. Si seulement un tiers des consommateurs de vin ouverts au sans alcool savent que le vin sans alcool est issu de la désalcoolisation du vin (34%), les facteurs de doute reculent de façon remarquable, signe d’une « normalisation » de la catégorie dans l’esprit des consommateurs. Seulement 34% des personnes interrogées disent ne pas aimer le goût (-2%). Signe incontestable de l’évolution de l’acceptation du vin sans alcool, la part de ceux qui considèrent que ces produits ne sont pas du vin mais du jus de raisin recule de 6% en un an à 33%. Enfin, l’apéritif arrive largement en tête avec 53% des consommateurs, suivi par le dîner (40%).
(Enquête menée du 18 au 25 octobre 2024 auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française, selon la méthode CAWI. Première vague réalisée auprès d’un panel équivalent fin octobre 2023).