Les coûts de non-qualité (CNQ) demeurent une donnée méconnue car elle ne figure pas directement dans le compte de résultat de l’entreprise. Pourtant, ses effets se révèlent assez insidieux sur le long terme et, bien que les données restent imprécises sur le sujet, ils pourraient atteindre fréquemment 15 % du chiffre d’affaires, ce qui constitue une marge de progression non négligeable de la rentabilité de l’entreprise.
En termes de stratégie, l’optimisation des coûts d’obtention de la qualité résultera d’un savant équilibre entre la maîtrise des coûts de non qualité et les investissements dans l’optique de l’amélioration de la qualité. La notion de ROI (return on investment) prendra alors tout son sens et sera capital dans l’élaboration d’un plan d’amélioration des performances de l’entreprise.
Dans le domaine de l’agroalimentaire, l’une des principales sources de non-conformités s’avère être la contamination microbiologique. La prévention du risque microbiologique constitue de fait un levier de croissance de l’entreprise qui est, trompeusement, considéré comme une charge. De plus en plus, la stratégie de l’hygiène peut être considérée comme un investissement qui peut parfaitement s’avérer rentable au regard d’une analyse complète des coûts d’obtention de la qualité.
Les choix sur les méthodes de nettoyage et de désinfection ne relèvent pas uniquement de critère d’efficacité et de coût. Ils doivent s’intégrer dans une politique globale de l’entreprise, en lien avec le manuel qualité, les objectifs de la direction mais aussi et de plus en plus en lien avec la responsabilité sociétale de l’entreprise.
Désinfection par vapeur et voie aériennes, deux méthodes efficaces
Ainsi, la mise en œuvre d’une méthode d’hygiène au sein de l’entreprise s’avère un choix beaucoup plus stratégique qu’il n’y paraît au premier abord. Le décideur ne manquera pas d’observer en premier lieu l’efficacité, comme nous l’avons souligné, mais aussi l’ergonomie, l’exposition aux risques professionnels, les critères de toxicologie et d’impact sur l’environnement, ainsi que bien, sûr, le coût individuel de la méthode.
C’est sur cette approche que la vapeur peut s’avérer un choix judicieux pour certaines industries. L’efficacité, validée et normalisée sur un spectre large, l’absence d’utilisation de chimie (évitant toute forme de profil toxicologique), les économies d’eau engendrées (méthode sans eau de dilution et sans rinçage), l’absence de rejets dans l’environnement permettent un changement de paradigme des méthode traditionnellement utilisées et de répondre à des problématiques très actuelles.
De la même manière, la désinfection des surfaces par voie aérienne, méthode complètement automatisée (et donc répétable), évite tout contact avec un produit biocide. Le spectre s’avère large et homogène. L’absence d’eau de dilution et de rinçage s’avère vertueux au niveau de la gestion des ressources. L’utilisation du peroxyde d’hydrogène, qui se dégrade naturellement en eau et en oxygène, garantit l’absence de résidus. Le spectre, qui s’étend jusqu’à la sporicidie, peut s’avérer précieux notamment pour toutes les industries qui manipulent des formes poudres.
Ces deux méthodes, qui ont fait leurs preuves en termes d’efficacité et prennent toute leur place au sein d’une démarche RSE, disposent d’un ROI assez rapide dans la mesure où la partie consommable s’avère faible, voire négligeable dans le cas de la vapeur.
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