La réalité augmentée ! C’est le pari fou du groupe isatech. L’éditeur et intégrateur de logiciels, qui fêtera l’année prochaine ses 40 ans, nous dévoile en exclusivité sa dernière innovation : un casque de réalité augmentée pour piloter son entreprise. Cette nouveauté sera présentée au CFIA de Rennes en mars 2022. Une véritable révolution pour cette entreprise de services numériques qui s’attache à améliorer le quotidien des sociétés de l’agroalimentaire. Intégrateur de solutions Microsoft depuis 2001, isatech a depuis augmenté ses certifications et expertises sur l’ensemble des technologies d’outils de gestion ERP et CRM. Des compétences qu’elle met à profit pour son marché historique, celui de l’agroalimentaire. Et pour affirmer son positionnement, l’entreprise investit dans la recherche, ainsi que le développement, tout en consolidant son appartenance à des réseaux d’innovations. La preuve ! Christophe Guirauton, directeur commercial et marketing d’isatech et Yves-Marie Birien, responsable de produit agroalimentaire chez isatech, décodent pour nous l’évolution des logiciels, les tendances, les enjeux et perspectives des éditeurs et des industriels dans un secteur en perpétuel mouvement.
[Propos recueillis par Nathalie Delmas]
Existe-t-il une « tendance digitale » que vous observez en tant qu’éditeur et intégrateur pour le secteur de l’agroalimentaire ?
Christophe Guirauton /Yves-Marie Birien : Il y a dix ans, les besoins étaient orientés sur le produit final (traçabilité, qualité par exemple). Au fil des années, les différents besoins et usages des industriels ont amené les éditeurs à travailler sur de nouvelles technologies comme l’IoT (intelligence d’objet) ou l’IA (intelligence artificielle) pour répondre à des besoins de plus en plus larges : amélioration de la productivité, de la réactivité, de la sécurité, de la dématérialisation des flux…
Aujourd’hui, l’industrie agroalimentaire a une véritable maturité et un intérêt fort pour le Cloud et toutes ses possibilités. Qu’elles soient industrielles, négociantes ou grossistes, les entreprises de l’agroalimentaire ont une véritable appétence pour cette technologie qui est devenue plus qu’une tendance, une réalité. Le Cloud fait désormais partie des demandes quasi exclusives de tous nos nouveaux projets. L’une des révolutions du Cloud est que cette technologie se greffe sur l’existant. En tant qu’industriel, il n’est pas obligatoire de tout renouveler, mais on peut mettre la technologie au service de son métier à des coûts abordables pour les PME/ETI.
Cela veut-il dire que le terme « ERP agroalimentaire » est voué à disparaître ?
C. Guirauton/Y-M. Birien : Le mot technologique « ERP » va à notre sens disparaître des besoins qui nous sont exprimés. Alors qu’il y a dix ans, le client se concentrait à décrire ce qu’il voulait en ERP, dorénavant il explique ses usages et besoins de manière transversale et sa demande est désormais rarement sur une solution. Le client n’a plus la responsabilité de savoir si c’est de l’ERP, du CRM du MES … dont il a besoin. En revanche, il demande des réponses digitales dématérialisées pour traiter des usages de plus en plus larges et ceci grâce aux possibilités apportées par le cloud.
Chez isatech, c’est une réalité depuis trois ans : on parle de moins en moins d’ERP, de CRM, de solutions silotées «agroalimentaires» car via la plateforme Microsoft, isatech propose des solutions Cloud qui répondent à un flux global d’une entreprise PME/ETI agroalimentaire. Aujourd’hui notre force est cette réponse totalement transversale visant à améliorer les usages maîtrisés par nos clients.
« Le client veut rester maître de ses outils »
Le métier d’éditeur est-il en train de changer ?
C. Guirauton/Y-M. Birien : En tant qu’éditeur, notre rôle est de nous adapter pour pouvoir couvrir les nouveaux usages et montrer au client que la puissance technologique peut rencontrer le marché et les usages opérationnels. Plus que jamais c’est un métier d’écoute. Il faut être connecté au marché pour pouvoir faire évoluer la plateforme dans le bon sens et faire en sorte que l’on soit toujours en réponse aux besoins.
Aujourd’hui, nous sommes en flux tiré par les clients qui nous remontent leurs besoins, mais aussi en flux poussé par les éditeurs qui nous proposent leurs nouveautés toutes les semaines.
Avant, l’éditeur était au centre et proposait une solution pour le client. Désormais, la plateforme technologique de Microsoft permet d’être beaucoup plus agile dans notre création éditoriale et logicielle. Avec le client nous co-construisons, selon son cahier des charges, son système de gestion des données. Et c’est en qualité d’expert que nous intervenons en matière de conseil et d’accompagnement. Notre rôle est maintenant de fournir régulièrement de nouvelles versions pour prendre en considération un spectre de plus en plus global pour l’entreprise. Charge à nous de proposer les outils les plus pertinents sur cette plateforme Microsoft et les méthodes les plus pragmatiques pour les déployer !
Quels sont les avantages de cette plateforme Microsoft ?
C. Guirauton/Y-M. Birien : La tendance de fond est que le client veut rester maître de ses outils, sans dépendre d’environnement technologique complexe. La plateforme Microsoft est extrêmement sécurisée dans le Cloud et permet d’utiliser divers logiciels, dont l’ERP ou le CRM mais aussi l’intelligence artificielle. Tous les usages sont rassemblés autour d’un cockpit et l’utilisateur peut en quelques clics activer de nouveaux usages. Avec Power Plateform, chaque utilisateur y ayant accès peut créer des applications sans être développeur. Et chaque donnée est ensuite personnalisable. Sachant que tout est partagé avec une unicité de la donnée. Cette plateforme a pour but de rendre accessible les technologies dans le langage métier attendu par les entreprises.
Capter et influer sur les besoins de demain
Comment se positionne Microsoft dans ce flot de demandes d’innovations en productivité, dématérialisation, RSE… ?
C. Guirauton/Y-M. Birien : Face à ces besoins d’usages, Microsoft propose une couverture globale. Notre positionnement marché illustre le fait que l’on sait répondre de bout en bout aux projets numériques. Cela fait partie de l’une de nos forces de différenciation. Isatech administre tout le spectre, qu’il soit ERP, CRM, bureautique, collaboratif mais aussi sur toutes les technologies d’innovations. Par ailleurs, chez isatech, nous ne restons pas dans notre bulle technique, nous connaissons aussi le langage métier, ce qui nous donne un fort avantage pour traduire les besoins de nos clients. En ce qui concerne le marché agroalimentaire, notre implication se traduit au sein du réseau Valorial, tourné vers l’innovation et pour lequel nous intervenons en qualité d’expert. Cela nous permet d’être véritablement force de propositions dans nos projets de transformation numérique et d’influer les besoins de demain comme, par exemple : la mise en place d’indicateurs connectés aux lignes de productions ou l’identification de la maturité de légumes par analyse d’images.
Quant aux démarches RSE, nous pouvons nous appuyer sur des applications Power BI fournies par Microsoft, pour calculer, entre autres, le coût carbone et gaz à effet de serre.
Positionner isatech comme un référent sur les process agroalimentaires à l’international
Quelle est la stratégie et la capacité d’isatech à accompagner ses clients vers l’international ?
C. Guirauton/Y-M. Birien : Depuis 40 ans, l’ADN d’isatech est d’accompagner ses clients dans leurs croissances à travers leurs projets numériques. Ce fil rouge nous a naturellement guidé vers des projets internationaux.
Et aujourd’hui cela représente 40 % de notre activité. Des acteurs internationaux de l’agroalimentaire font appel à nos services pour notre méthodologie et notre pragmatisme. Et notre partenariat avec Microsoft est un sérieux atout, car il nous permet d’intervenir aux quatre coins du monde via des partenariats locaux.
Lorsqu’on accompagne des PME à l’étranger ce ne sont en majorité pas des grands groupes. Il faut donc être très pragmatique sur le projet pour qu’il puisse être déployé rapidement. Isatech a pu éprouver ces méthodes de déploiement et nous sommes en mesure de les appliquer dans des contextes très différents. Exemple récent : le déploiement d’une usine de salaison & conditionnement, en Chine, réalisé à 90% à distance pendant la période particulière que nous avons connue depuis 2 ans. Le positionnement d’isatech comme un référent sur les process agroalimentaires à l’international est aujourd’hui une réalité.
L’expérience utilisateur, le cœur des enjeux de demain
Quelles sont les nouveautés qui seront proposées par isatech cette année ?
C. Guirauton/Y-M. Birien : Pour 2022, notre maître-mot sera l’innovation. Nous avons restructuré le comité de direction isatech en créant un pôle innovation avec à sa tête Julien Leroy. Grâce à une équipe dédiée, composée de consultants compétents sur différents sujets, ils travaillent sur les besoins de demain y compris dans le domaine de l’agroalimentaire.
Quels sont les enjeux pour demain ?
C. Guirauton/Y-M. Birien : L’expérience utilisateur est au cœur de notre préoccupation et nous essayons d’y répondre. Cela va être un des enjeux majeurs dans les années à venir. Il s’agira d’accompagner encore davantage les utilisateurs sur les outils de plus en plus puissants, mais le plus simplement possible. Les clients veulent rester autonomes et comprendre rapidement comment cela fonctionne. La simplicité d’usage est gage de réussite informatique !
Vous êtes un industriel ? Il peut être pertinent que vous achetiez un casque de réalité augmentée !
Avec le Cloud et l’IA, peut-on parler d’aboutissement informatique ? Que peut-on encore proposer de nouveau ?
C. Guirauton/Y-M. Birien : On peut en faire encore plus ! Toutes les semaines, nous avons de nouvelles fonctionnalités de la part de Microsoft. Nous découvrons en tant qu’éditeur des évolutions possibles, soit de connectique, soit d’automatisme, soit fonctionnelle…. Les usages sont énormes et la technologie permet aujourd’hui d’y répondre. Des propositions, nous en avons en réserve car l’intelligence artificielle n’est pas encore une réalité quotidienne et nous allons pouvoir davantage l’utiliser, comme dans le prédictif par exemple. Pour le moment nous n’en touchons que les premiers soupçons. De la même façon, la blockchain va pouvoir étendre son application et nous y travaillons.
A l’occasion du prochain salon CFIA en mars 2022, nous proposerons un usage en réalité augmentée autour de l’agroalimentaire. Notre pari : vous êtes un industriel ? Un casque de réalité augmentée peut vous aider à piloter certains postes ou données. Grâce à lui vous augmentez la connaissance de l’état des stocks, de la péremption des produits, vous optimisez les processus agroalimentaires, etc. Une véritable innovation et une révolution !
Le but de la réalité augmentée est d’être dans l’environnement de tous les jours et d’avoir de l’aide avec des représentations visuelles holographiques. C’est une autre dimension. Cela va encore améliorer et faciliter les usages notamment pour la prise en main à distance par exemple. Avec la réalité augmentée qui passe par la plateforme collaborative Teams, il sera possible de mixer réel et distanciel. Notamment sur des sujets de production comme les contrôles qualité, les non- conformités, etc. Nous sommes à un point de bascule des usages. Il va y en avoir beaucoup, très opérationnels et adaptés à l’industrie agroalimentaire.
Outre le CFIA, quels sont les autres rendez-vous importants pour isatech ?
C. Guirauton/Y-M. Birien : Nous préparons pour fin janvier un webinaire autour des problématiques internationales, afin d’expliquer comment travailler et se développer avec la plateforme Microsoft. Au printemps, nous déploierons une campagne de communication autour de l’agroalimentaire et de l’innovation de la réalité augmentée. Et dans la foulée nous poursuivrons notre partenariat avec Valorial qui valorisera les innovations 2022. Autant de sujets sur lesquels nous communiquerons via notre site internet et nos réseaux sociaux.
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