Faisant suite aux bioplastiques de première génération, fabriqués à partir de plantes détournées de leur usage principal (maïs, canne à sucre, pomme de terre…), la deuxième génération utilise des ressources végétales non vivrières comme les déchets verts. Biomiscanthus France se sert du Miscanthus Giganteus, communément appelé le « roseau de Chine ». 100% végétal, le plastique est produit à partir de trois composants : les fibres du végétal (5 à 30%), un composant cellulosique solide et un composant cellulosique liquide pour plastifiant. Conforme à la norme EN 13432, le biomiscanthus est non seulement compostable mais aussi biodégradable. Le plastique est vendu aux entreprises de plasturgie sous forme de granules qui pourront être transformée en bouchons et autres pièces injectées. La production actuelle est de 14 kg/h et devrait atteindre les 350 kg/h avec l’installation d’une machine plus performante. Aucun brevet n’a été déposé sur la formule.