Soulagement dans les rangs de l’usine de biscuits Jeannette : le tribunal de commerce de Caen a validé l’offre de reprise d’un homme d’affaires franco-portugais, Georges Viana. Une décision qualifiée « d’historique » qui fait souffler les 37 ex-employés de l’usine.
Le feuilleton prend (enfin) fin. Il avait débuté début 2013, puis la même année, la société avait été liquidée et les 37 employés avaient été mis au placard.
Un homme avait porté une attention toute particulière au dossier : Georges Viana, un homme d’affaires franco-portugais qui avait alors tout mis en œuvre pour sauver Jeannette dont une opération de financement collaboratif (crowdfunding) qui avait été couronnée de succès. Une levée de fonds pas comme les autres.
Le succès d’une opération de crowdfunding inédite
Georges Viana avait marqué les esprits avec une levée de fonds historique de plus de 100 000 euros cette année. Ce sont 2 000 personnes qui, via un site de financement participatif, s’étaient mobilisés pour sauver la biscuiterie. L’opération avait recueillis un franc succès et avait permis à l’homme de se faire connaître.
Le candidat à la reprise le plus fiable
Le tribunal de commerce a tranché entre les sept offres de reprises et c’est celle que souhaitaient les ex-salariés qui a été choisie : celle de Georges Viana. Le projet de relance de l’activité et l’objectif de réembauche des anciens salariés a séduit les juges. Il a notamment remporté la mise face à la Région Basse-Normandie ou encore les bretons de Cereco.