Sur ces dix dernières années, Blédina a vu ses volumes de poires disponibles chuter de 40%. Et pour cause, de plus en plus d’agriculteurs n’ont d’autres choix que d’arrêter sa production pour se tourner vers des plantations plus rentables. En effet, le rendement de la poire Williams est inférieur de 20 à 30% à celui de la pomme, alors que son prix de vente n’est que de 7% plus élevé en moyenne.
«Depuis plusieurs années, la filière de la poire Williams française est dévalorisée et l’activité de nombreux agriculteurs menacée. Face à ce contexte, Blédina a décidé de renforcer son action et de mettre en place des aides concrètes pour assurer la pérennité de la filière sur le territoire», explique Blédina. Engagée en faveur d’une agriculture locale de qualité, Blédina a donc décidé de s’engager pour que la filière de la poire Williams ait bien un avenir en France : hausse de la rémunération de 20% (en moyenne) de ses agriculteurs partenaires et signature de contrats long terme (jusqu’à 15 ans).
Aujourd’hui, l’entreprise s’engage à proposer un accompagnement technique à ses 200 agriculteurs partenaires (autour de la protection des sols, de la biodiversité, des ressources en eau). De plus, Blédina a fourni un accompagnement technique et financier à environ 50 agriculteurs pendant leur conversion à l’agriculteur biologique. Pour sensibiliser le plus grand nombre de Français à cette cause, Blédina a ainsi détourné également ses emballages, ainsi «Mon premier petit pot de poires françaises» devient «Mon dernier petit pot de poires françaises… ou pas».