Dans un contexte d’envolée des prix des matières premières, les négociations commerciales annuelles sont bloquées. D’un côté, les fournisseurs veulent répercuter la hausse de leurs coûts sur les tarifs. Les distributeurs refusent, eux, une augmentation des prix arguant la défense des consommateurs. Les centrales d’achat Leclerc et Carrefour sont les principales concernées par les blocages. Selon Europe 1, « depuis mercredi dernier, le premier groupe laitier Lactalis ne livre plus les magasins Leclerc, qui refusent de répercuter la hausse des prix des matières premières ». Les fournisseurs estiment que « les négociations ont échoué », avec « 30 à 35 % d’accords » signés au 28 février selon Jean-René Buisson, président de l’Association nationale de l’industrie agroalimentaire (Ania). Le discours tenu par la grande distribution est tout autre : « dès vendredi (25 février), 90% des contrats étaient signés, et d’ici mardi (1er mars), tous les contrats seront signés, je le confirme” assure Jacques Creyssel, le délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD).