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Bol de riz sauce nucléaire.

Les producteurs japonais redoutent les conséquences des retombées radioactives ainsi que le recul de la consommation et des exportations des produits alimentaires. L’inquiétude est née suite à la découverte de traces de contamination à l’iode 131 et au césium dans des épinards cultivés à 70 kilomètres des réacteurs détruits. Le 20 mars, des taux d’iode 131 anormalement élevés étaient relevés dans d’autres légumes verts à larges feuilles au nord de Tokyo. La zone de recherche s’est élargie. Le gouvernement japonais tente de rassurer l’opinion publique « les contaminations constatées n’ont pas d’effet immédiat sur la santé humaine ». Il faut dire que la zone de contamination radioactive concerne la région du Tohoku, le grenier du pays, chargée de l’approvisionnement de la capitale nippone. La zone assure la production japonaise de : 20 % du riz, 12 % du bœuf, 16 % du porc, 17 % de la volaille et 25% des produits de la mer. « Il n’y a pour l’instant pas de réaction des marchés internationaux », selon la firme Jackson Son & Company, spécialisée dans le commerce du riz.

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