En effet, les Français se réconcilient peu à peu avec les grandes marques et les sucreries. Si 2009 a été synonyme de stagnation pour la grande consommation, celle-ci a crû de 2,4 % en volumes au cours de ce premier semestre 2010. Selon la société Kantar Wordpanel, les ventes de produits superflus auraient progressé de 5,3 % tandis que les produits jugés indispensables n’enregistreraient qu’une hausse de 1,6 %. Le secteur de la confiserie ou encore du saumon fumé nargue désormais les marques des distributeurs en affichant des évolutions de ventes jusqu’à 14,4 % (pour le saumon fumé par exemple au 1er semestre 2010). Cet intérêt soudain pour les produits futiles s’expliquerait par une hausse des dépenses publicitaires allouées à ses produits ainsi que par la gourmandise des consommateurs à s’offrir des petits plaisirs accessibles. La baisse de fréquentation des restaurants au profit « des dîners à la maison » peut aussi expliquer l’engouement des Français pour les produits plus raffinés.