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Bonduelle s’engage à compléter l’étiquetage de ses conserves à base de viande

Bonduelle

Après le tollé suscité par la découverte d'ingrédients à base de viande dans ses conserves de légumes, Bonduelle a annoncé avoir modifier son étiquetage.

Après les révélations de Végémag sur la présence d’ingrédients d’origine animale dans les conserves de légumes de Bonduelle et l’émoi que cela a pu susciter dans les communautés végétariennes et religieuses, le groupe s’est engagé à davantage de transparence, notamment via l’étiquetage sur ses conserves, qui mentionnera désormais la présence de tout additif contenant des traces de matières grasses animales.

L’entreprise Bonduelle fait face à un scandale qu’elle n’avait pas vu venir. Alors que le site Végémag dévoilé que les conserves de légumes du géant français contenaient des traces de viande, l’entreprise s’engage à modifier les fiches produits de ses conserves.

Réviser l’étiquetage pour faire cesser la grogne

Misant sur la transparence et révisant son étiquetage, Bonduelle espère faire taire la grogne des consommateurs, notamment, ceux des communautés végétariennes et religieuses. « Quand nous nous sommes rendus compte que ça posait problème à quelques communautés, soit végétariennes, soit religieuses, on a réagi tout de suite », a expliqué un porte-parole du groupe à l’AFP, rappelant que son groupe « commercialise des légumes sous toutes leurs formes et n’a jamais prétendu commercialiser des produits végétariens ».

Un manque de transparence dû à une réglementation trop stricte ?

C’est lors d’une interview qu’un responsable du géant français avait confié « en toute transparence », que certaines préparations contenaient des ingrédients d’origine animale. « Il y a des arômes naturels qui contiennent des épices, des aromates et un peu de bouillon de volaille, de porc ou de boeuf, suivant les recettes », explique le porte-parole de Bonduelle. Même si ce dernier rappelle que cela ne concerne qu’une « vingtaine » de produits « sur 300 », il insiste également sur « la réglementation », qui interdit aux industriels de l’agroalimentaire « d’étiqueter arôme à base de viande car pour pouvoir le dire il faudrait qu’il y ait 95% de viande dans cet arôme ».

Une réglementation peut-être trop stricte pour permettre une totale transparence sur les étiquettes ? C’est la défense du groupe français.

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