Après un an de discussions et de négociations, Bruxelles vient de publier un texte sur la réforme vinicole qui est loin de faire l’unanimité chez les viticulteurs. En effet, la commission européenne souhaite rendre les exploitations de vins en Europe moins artisanales et moins parcellaires afin qu’elles puissent faire face au marché mondial. Les réformes phares proposées par Bruxelles sont l’autorisation de l’arrachage de vignes jusqu’à 200 000 hectares maximum, la suppression du système de distillation permettant de transformer les stocks de vin invendus en alcool pour l’industrie des spiritueux et la simplification des règles d’étiquetage et des pratiques d’œnologie souvent peu compréhensibles par les consommateurs étrangers.