BWT France, leader européen du traitement de l’eau, annonce la signature d’un partenariat avec l’école Chimie ParisTech – PSL. Signée pour 2 ans, cette collaboration a pour ambitions d’aboutir sur la formulation verte de solutions de traitement de l’eau, pour la protection des installations contre les dépôts et les bactéries. La nécessité croissante de recourir à des traitements de l’eau plus responsables implique d’initier une démarche scientifique basée sur la recherche d’une alternative verte et durable. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit de substituer une partie des traitements chimiques actuels qui, essentiellement issus de l’industrie chimique, représentent des risques humains, environnementaux et économiques (liés à la production et à l’approvisionnement).
Dans ce contexte, BWT a pour ambition de conserver son avance technologique dans tous les domaines du traitement de l’eau en identifiant, développant et optimisant en permanence les procédés de traitement d’eau utilisés dans le monde entier. Ainsi, BWT France souhaite développer et industrialiser des solutions à base de principes actifs verts (biosourcés et biodégradables) pour la protection des installations contre les dépôts et bactéries, afin d’offrir à ses clients la possibilité de traiter l’eau avec un impact environnemental moindre. Cependant, le biosourcing des plantes et de leurs vertus pour le domaine du traitement de l’eau demeure peu abordé dans la littérature et la recherche scientifique publique. En effet, les données existantes sont peu représentatives puisque les analyses sont réalisées en laboratoire, dans des conditions très spécifiques. Il est alors laborieux de transposer et d’utiliser ces données dans un contexte industriel.
Une chimie verte réfléchie et exigeante pour deux acteurs innovants et engagés
Les objectifs des travaux sont de concevoir, expérimenter et formuler une nouvelle génération de produits contenant un ou plusieurs principes actifs verts (biosourcés et biodégradables) qui doit répondre à un certain nombre de critères. Tout d’abord, sur le plan environnemental, les principes actifs sélectionnés devront s’inscrire dans une démarche de durabilité en vue de limiter leur impact environnemental. Ainsi, leur origine, leur disponibilité, leur proximité seront pris en compte, et ce, tout au long du cycle de vie des produits.
Par ailleurs, pour être industrialisée, la solution choisie devra représenter un coût final acceptable en plus d’assurer sa mission initiale de protection des installations au plus haut degré. Les principes actifs verts devront aussi respecter les normes réglementaires et de sécurité en vigueur, afin de ne pas représenter de danger pour la santé humaine. Ce respect des normes sécuritaires est fondamental dans la conception d’une gamme de produits formulés verts, et de son ancrage dans le monde industriel, notamment auprès des utilisateurs. In fine, ce partenariat de recherche vise à réduire drastiquement le recours aux solutions chimiques traditionnelles de traitement de l’eau (nonobstant leur nécessité dans certains cas) par l’utilisation d’une gamme de produits verts formulés qui présentent une efficacité comparable à des produits conventionnels.
BWT veut ainsi opérer une véritable rupture dans le développement de solutions respectueuses de l’environnement pour le traitement de l’eau et la protection des installations contre les dépôts et bactéries. Un départ prometteur pour la chimie verte dans le domaine du traitement d’eau. Des principes actifs sont déjà à l’étude et présentent des premiers résultats prometteurs. «Ce contrat de recherche partenariale marque un tournant dans l’essor des collaborations scientifiques entre les laboratoires et plateformes de recherche de Chimie ParisTech- PSL et le monde industriel. Notre ambition est de renforcer ces interactions fructueuses et sources d’innovation afin que les problématiques du futur soient abordées conjointement, en mettant en commun les compétences de la recherche académique et de la recherche industrielle. Cette synergie de connaissances et de ressources permettra de réelles avancées technologiques», explique Michael Tatoulian, Directeur adjoint de Chimie ParisTech-PSL et responsable de la Direction des relations industrielles.
D’autres partenariats avec Chimie ParisTech– PSL, sont à l’étude, sur le plan technologique car si la recherche fondamentale est indispensable dans un processus d’innovation de chimie verte pérenne, certaines startups hébergées par Chimie ParisTech peuvent aussi apporter des briques technologiques et une approche intéressante, notamment dans les secteurs de la BioTech.