Les négociations pour la vente de Dia France se poursuivent. Deux candidats seraient encore en lice selon les informations de LSA : Casino et Carrefour. Le groupe espagnol a en effet confirmé au début du mois la vente de la totalité de ses magasins en France, soit plus de 800.
Dia : baisse des ventes de 11 % en 2013
Le groupe subit de plein fouet le ralentissement du hard-discount en France. Le réseau a vu ses ventes s’effondrer de 11 % l’an passé, à 1,8 milliard d’euros et fait état, selon les syndicats, d’une perte de 18 millions. « Dans l’Hexagone, l’enseigne n’a pas la taille critique nécessaire pour avoir des prix compétitifs et souffre d’une mauvaise logistique », estime un expert dans Les Echos.
La valeur de Dia France est estimée entre 300 et 400 millions d’euros par certains, entre 150 et 200 millions par d’autres. Des restructurations seront dans tous les cas nécessaires et 200 magasins pourraient fermer à l’issue de la cession.
7 000 emplois sur la sellette ?
Le sort des quelque 7 000 salariés du groupe Dia en France est donc incertain. Les syndicats tablent sur une suppression de 1500 à 2000 emplois. « La CGT craint pour l’emploi de 2000 salariés alors qu’au titre du CICE et autres exonérations DIA France a bénéficié de 15 millions d’euros en 2013. Et, pourtant, cette même année, le nombre de magasins est passé de 888 à 865 », rappelle le syndicat dans un communique. Il appelle par ailleurs à une manifestation le 5 juin devant le siège France de Dia, à Vitry-sur-Seine.