Avec des ventes en baisse de 5,1% sur le premier trimestre 2009, à 9,6 milliards d’euros, la France reste la priorité absolue de l’enseigne. Malgré l’effet calendaire (estimé à -1,7% pour le trimestre) et les impacts négatifs du cours du pétrole, les hypers, avec un chiffre d’affaires en baisse de 2,5%, continuent de souffrir. L’inflation ne peut plus être prise comme seule responsable, puisque le trafic en magasins est en repli de 3,3%. Enfin, la crise semblant toucher d’abord les consommateurs de hard-discount, le chiffre d’affaires de cette branche recule de 8% à magasins comparables pour Carrefour. Piste de réflexion pour l’enseigne, l’Espagne, beaucoup plus fortement touchée par la crise, connaît une progression de ce secteur (+2,9%).