Carrefour lancera à la rentrée de septembre une étude sur le temps partiel subi. En effet, l’enseigne de grande distribution entend rappeler aux pouvoirs publics qu’elle travaille depuis longtemps déjà sur cette problématique.
Depuis 1999, les 16 500 assistants de caisse de Carrefour, réunis en petits groupes, ont la possibilité de s’organiser entre eux pour planifier leurs horaires jusqu’à cinq semaines à l’avance. L’enseigne développe également depuis quatre ans la « polyactivité », qui permet aux salariés embauchés à temps partiel de travailler jusqu’à cinq heures complémentaires dans d’autres secteurs du magasin.
Selon Carrefour, ce système aurait permis à 1 500 salariés, dont 93% de femmes, de gagner en compétence, tout en arrondissant leur revenu.
D’autre part, la CGT, après avoir alerté sur le risque de licenciements qui planait sur Carrefour, a déclaré par communiqué : « En deux ans, 16 000 postes de travail ont déjà disparu, les maladies professionnelles et le turn-over de contrats précaires sont devenus naturels dans le groupe ». La CGT a également ajouté : « les très nombreux départs volontaires ressemblent à un plan social déguisé ».
Source : agro-media.fr avec LSA et le communiqué de la CGT Carrefour