La France, premier exportateur européen de blé, a dû acheter du blé britannique et lituanien pour faire face à la mauvaise qualité de sa récolte et pouvoir honorer ses contrats avec ses clients étrangers. De mauvais augure pour cette rentrée agricole morose.
La faute à la météo désastreuse de cet été 2014 et un blé fauché avant l’heure. La récolte 2014 de blé tendre devrait s’élever à plus de 38 millions de tonnes mais sa commercialisation inquiète.
Une germination prématurée due aux « giboulées » de juillet et des records au pluviomètre ont largement détérioré la qualité du millésime 2014, poussant la France à prendre des mesures… financières.
Le leader européen du blé contraint de mettre la main à la poche
A défaut de s’auto-suffire avec du blé français, ce sont 3000 tonnes de blé qui sont arrivées à Dunkerque en provenance du Royaume-Uni. Un autre chargement britannique de 4400 tonnes est, lui, à Rouen avec les 27500 tonnes de blé lituanien.
Des dépenses non chiffrées mais qui s’élèvent à plusieurs milliards et qui sont nécessaires pour honorer les exportations. L’été 2015 est d’ores et déjà espéré plus clément.