Nous vous en parlions l’automne dernier, la grippe aviaire faisait son retour. Dès lors les autorités sanitaires, un peu partout dans le monde nous rassuraient : aucun cas humain de contamination n’était alors à déplorer. C’est – malheureusement – chose faite. En Chine, ce sont 50 cas de contaminations humaines qui sont déjà recensés dans la provins du Guangdong.
Cinquante personnes sont déjà contaminés par la grippe aviaire H7N9 dans la vallée du Guangdong, en Chine, selon les autorités sanitaires locales. D’autres cas d’infection au virus H7N9 ont été rapportés dans 15 autres villes de la région et le nombre de victimes est déjà effrayant : douze personnes en sont décédées, un chiffre important malgré tout.
Pourtant, des milliers de poulets ont déjà été abattus et le commerce de la volaille vivante est déjà largement réglementé.
La crainte d’une mutation des souches virales
Comme en 2014, les scientifiques redoutent qu’une mutation d’une des souches virales de la grippe aviaire favorise des contaminations d’homme à homme à plus large échelle. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), aucune transmission de ce type n’a été prouvée jusqu’à présent. La hausse du nombre d’infections en 2014 est « largement due à des facteurs saisonniers, aux évolutions météorologiques, et rien d’autre », maintient un représentant de l’OMS en Chine.