C’est fait ! Jean-Philippe André, président du Comité stratégique de la filière agroalimentaire et président de l’ANIA (L’Association Nationale des Industries Alimentaires) et Dominique Chargé, président de la Coopération Agricole ont signé hier le premier avenant au Contrat stratégique de la filière Agroalimentaire (CSFA) en présence de Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation et d’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie.
Reconquérie le leadership à l’export
La première industrie de France porte le projet pour 2030 de faire de la France la championne du monde de l’alimentation durable et favorable à la santé ainsi que de l’innovation. La filière alimentaire souhaite ainsi reconquérir son leadership à l’export, contribuer à la souveraineté alimentaire et créer de la valeur et des emplois. Le CSFA signé en 2018 par l’ANIA et La Coopération Agricole sera un des outils utilisés pour y parvenir.
Développer les protéines du futur
Construire l’alimentation du 21ème siècle, telle est l’ambition de cette feuille de route lancée dans le cadre du Conseil national de l’Industrie et qui s’inscrit dans un plan de reconquête pour le premier secteur industriel français. Fruit d’une réflexion commune, ce projet souligne la très forte mobilisation de tous les acteurs du secteur agroalimentaire (industriels, coopératives, organisations syndicales, partenaires privés, organismes de recherche et l’État) pour répondre à l’exigence de compétitivité et de modernisation de toute la filière. Il devrait permettre ainsi de répondre autant aux attentes légitimes des consommateurs qu’aux besoins des entreprises pour une industrie toujours plus forte, décarbonée, innovante, souveraine et active à l’export.
Le CSFA s’articule autour de 4 projets stratégiques et structurants à savoir la numérisation des informations sur les produits alimentaires, pour répondre aux demandes de transparence des consommateurs et accélérer la nécessaire transition digitale des entreprises. Le second projet porte sur le développement des protéines du futur, pour faire de la France un leader mondial des nouvelles sources protéiques. Les deux autres projets concernés sont la valorisation de la richesse de nos banques de ferments, pour démontrer le savoir-faire unique de nos entreprises et de nos structures de recherche en la matière et le développement des compétences métiers avec la mise en place d’un projet d’expérimentation intersectoriel, pour favoriser l’emploi dans les territoires et faciliter le recrutement des 30 000 emplois non pourvus dans la filière.
« En s’appuyant sur ses forces, le secteur alimentaire est prêt à relever les défis de la création de valeur, de la compétitivité, de la conquête des marchés à l’international, des nouvelles attentes des consommateurs et de la pénurie de compétences. C’est donc une grande fierté de signer aujourd’hui au nom de notre industrie cet avenant au contrat stratégique de la filière agroalimentaire, que nous avions déjà signé en 2018 (…) Il faut maintenant amplifier la dynamique collective et approfondir le travail autour de la compétitivité et la modernisation de la filière, en cohérence avec l’ambition politique donnée par France 2030 ! », ont éclaré Jean-Philippe André, président de l’ANIA et Dominique Chargé, président de La Coopération Agricole.