Le groupe AFNOR lance une grande enquête nationale sur le coût de la non-qualité. Professionnels de tous secteurs, vous êtes invités à participer pour bénéficier en avant-première des résultats et préconisations ! Production mise au rebut, reprises et réparations, dépassements de temps ou de coûts, rappels en garantie, retours de matériel, temps d’indisponibilité des machines, excès de stock, pénalités de retard… La non-qualité a un prix. Mais lequel ?
« Les études sur le sujet ont bien tenté de donner une réponse, mais elles commencent à dater, comme cette étude de 1991 du Mouvement français pour la qualité qui parlait d’un impact de 15% sur le chiffre d’affaires des entreprises », explique l’AFNOR. Le groupe AFNOR vous propose de refaire l’exercice. Vous côtoyez la thématique qualité au quotidien dans votre entreprise, à la direction générale, la direction industrielle, à une fonction QSE ou en contrôle de gestion ?
Vous avez jusqu’au 7 avril, pour participer à cette étude. Il vous suffit de répondre aux questions de l’AFNOR, en ligne et anonymement, dans un double objectif : fournir une estimation actualisée des coûts de non-qualité et identifier les mesures mises en place dans vos organisations.
Faire tomber un tabou
« Tous ceux qui s’intéressent de près au sujet savent qu’il est tabou, pas, ou mal mesuré. En effet, la non-qualité n’est pas suffisamment identifiée comme une occasion de progresser. Notre enquête devrait aider à en prendre conscience et à mettre à mal ce tabou », escompte Anne-Laure Mauduit, responsable innovation pour le groupe AFNOR. Elle permettra aussi de souligner qu’il y a là un gisement de productivité important.
En effet, pas besoin d’investissement, ni de restructurations coûteux, dès lors qu’on veut bien s’attaquer aux racines des dysfonctionnements : un peu de courage managérial et une démarche qualité bien pensée suffisent ! Autre objectif de l’étude : « Nous essaierons d’apprécier si les acteurs économiques ont mené une réflexion sur les coûts de non-qualité indirects et décalés dans le temps (maladie professionnelle, défaut de coordination, pollution de sols, etc.), et quel degré d’importance ou de risque y est associé », poursuit Anne-Laure Mauduit. L’étude du groupe AFNOR constitue la deuxième phase d’une démarche inaugurée avec une série d’entretiens en face-à-face auprès d’entreprises de toute taille. Une fois les questionnaires dépouillés, elle fera l’objet d’une restitution en novembre, en premier lieu auprès des participants s’étant prêtés au jeu.
Vous l’avez compris : plus vous participerez en nombre, plus les données seront fines et les résultats pertinents. N’hésitez pas à y participer personnellement… et à convaincre vos pairs d’y participer aussi !