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Décarbonation et eau : Cristal Union s’engage à réduire de 23% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 et à ne plus prélever d’eau en milieu naturel 

D'ici 2030, le Groupe s'engage à réduire d'encore 23% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2019, et à supprimer tout prélèvement d'eau dans le milieu naturel pour faire fonctionner ses sucreries.

Dans cette démarche vertueuse, Cristal Union a rejoint le collectif Science Based Targets initative (SBTi) qui valide les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre des entreprises sur la base des données produites par les sciences du climat.

Le groupe sucrier s’engage ainsi à réduire de 23% ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 par rapport à 2019. Cet objectif, validé par le SBTi, permettra de contribuer à l’effort collectif pour maintenir le réchauffement climatique bien en dessous de 2°C à horizon 2100.

100% de l’eau des betteraves réutilisée et valorisée dans le processus industriel

La betterave sucrière est composée à 75% d’eau. L’eau est donc de loin le premier élément en volume extrait de la betterave, avant même le sucre ! Cristal Union, avant tout des producteurs d’eau, ressource précieuse et rare, s’emploie à la valoriser au maximum puisque 100% de l’eau de ses betteraves est réutilisée et valorisée dans notre processus industriel et dans les champs.

L’objectif désormais ? Être totalement autonome et donc ne plus utiliser du tout d’eau prélevée dans le milieu naturel pour faire fonctionner les sucreries du Groupe à horizon 2030. “Notre Groupe présente une solide expérience sur le sujet et, pour chaque site, nous analysons les opportunités d’économies d’eau, en fonction de son process et des spécificités locales”, explique Cristal Union.

Cristal Union investit depuis des années pour diminuer ses consommations énergétiques et ses émissions de gaz à effet de serre et pour préserver l’eau : Entre 2010 et 2020, le Groupe a réduit de 15% ses émissions de gaz à effet de serre, de 8% sa consommation d’énergie et de 65% l’eau prélevée sur l’ensemble de ses sites.

Tous les sites Cristal Union sont certifiés ISO 50 001 depuis 2015. Cette démarche a permis d’évaluer très tôt les usages énergétiques site par site, de mettre en œuvre un plan de comptage de l’énergie, et de réaliser des investissements ciblés afin d’allier performance industrielle et environnementale.

Atteindre l’autonomie énergétique 

A date, Cristal Union exploite déjà 3 chaufferies biomasse et 2 unités d’autoproduction de biogaz sur ses différents sites et filiales. En 2019, le site Cristal Union de Fontaine-le-Dun a démarré une nouvelle unité de traitement biologique des eaux de la sucrerie qui permet de générer du biogaz utilisé pour alimenter la chaudière de la sucrerie à hauteur de 7 %, en substitution de gaz fossile. Ce dispositif est à l’étude pour être déployé sur les sites d’Arcis-sur-Aube et de Bazancourt.

Pour 2030 le cap est clair : – 10% d’énergie consommée (vs 2015), – 35% d’émissions de CO2 sur le périmètre industriel (vs 2015), et 0 m3 d’eau prélevée pour les sucreries.

Pour 2050 le Groupe va encore plus loin. L’objectif : atteindre l’autonomie énergétique en produisant l’énergie nécessaire au fonctionnement des sucreries grâce à la pulpe des betteraves notamment, avec un premier projet de sucrerie autonome qui pourrait voir le jour dès 2030. «Le Groupe Cristal Union est engagé, à son niveau et à son échelle, dans une démarche holistique de lutte contre le réchauffement climatique et d’adaptation au changement climatique, au moyen d’une trajectoire de décarbonation ambitieuse validée par le SBTi et d’actions menées pour la préservation de la ressource en eau. Nos objectifs d’ici 2030 sont clairs : réduire d’encore 23 % nos émissions de gaz à effet de serre par rapport à 2019 et ne plus utiliser du tout d’eau prélevée dans le milieu naturel pour faire fonctionner les sucreries», explique Xavier Astolfi, Directeur Général de Cristal Union.

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