La FNSEA a annoncé la mise en place de contrats entre céréaliers et éleveurs. Signés le 15 juin, ils seront effectifs au 1er juillet 2011. L’objectif est de « lisser les prix », afin de limiter la volatilité des cours de l’alimentation animale qui pèse sur les éleveurs, leur permettant ainsi de stabiliser leurs revenus. Quinze organisations professionnelles agricoles réunissant éleveurs de bovins, porcs et volailles, mais également des producteurs de lait et des céréaliers, ont signé ce nouvel accord. Deux autres types de contrats feront leur apparition début juillet : entre céréaliers et fabricants d’aliments d’une part, et entre ces derniers et les éleveurs d’autre part. La FNSEA a annoncé : « l’ambition est de contractualiser dans l’immédiat 25% des volumes destinés à l’alimentation animale, avec un objectif à terme de 40% ». La balle est à présent dans le camp des distributeurs, dont le principal syndicat agricole attend désespérément le respect de l’accord signé le 3 mai 2011, portant sur la réouverture des négociations des prix de la viande en cas de forte volatilité des cours. Ceci permettrait aux éleveurs de retrouver un semblant de stabilité économique.
De leur côté, les conservatoires d’espaces naturels ont décidé de jouer le jeu et de se mobiliser pour les aider dans le contexte actuel de sécheresse qui touche la France. Ainsi, elles proposent un partenariat aux éleveurs afin de leur mettre à disposition des fourrages et d’ajuster les dates de fauches. Ces mesures varient selon les départements et sont bien sûr conditionnées au respect des objectifs de préservation de la biodiversité.