Lundi 4 avril 2011, le Conseil Economique pour le Développement Durable (CEDD) a remis à Nathalie Kosciusko-Morizet son rapport portant sur le développement de nouveaux outils pour le financement de la croissance verte. «Ce rapport montre l’importance qu’il y a, à concevoir de nouveaux outils d’évaluation économique qui permettent de démontrer la rentabilité des programmes de croissance verte, en y intégrant notamment le coût de l’inaction face aux enjeux environnementaux». Trois principaux axes se dégagent du rapport :
- L’instauration d’un « prix écologique » : Les outils économiques traditionnels, tel le PIB, ne sont pas adaptés pour mesurer l’impact du Grenelle Environnement. Le rapport suggère la mise en œuvre d’un « prix écologique ». Ce dernier serait intégré dans le calcul de la rentabilité des investissements et permettrait d’une part d’évaluer l’impact économique du Grenelle, et d’autre part d’imposer l’écologie comme facteur clef de la compétitivité économique.
- La mise en place de « dispositifs financiers de partage des risques permettant de mieux combiner financements privés et publics ».
- Le développement de l’investissement socialement responsable (ISR) afin de permettre aux actionnaires de devenir des investisseurs responsables du développement durable.