La dernière usine française du groupe Unilever produisant des thés et infusions pour les marques Lipton et Elephant, l’usine Fralib basée à Géménos dans les Bouches-du-Rhône, continue à faire parler d’elle. Le groupe souhaite se séparer du site de production qu’il considère comme étant le moins compétitif de ses quatres sites européens. Suite à l’ordonnance du Tribunal de Grande Instance de Marseille, Unilever a dû revoir sa copie concernant le plan de sauvegarde de l’emploi de Fralib. Le 14 mars dernier, un expert avait été nommé pour l’évaluation du contenu du plan. Il a rendu son rapport lundi 4 avril, ouvrant alors une séance du comité d’entreprise de l’usine. De leur côté, les représentant syndicaux estiment que « Les gens d’Unilever essaient de se faire passer pour loyaux et ouverts au dialogue mais ce n’est pas du tout le cas », et accusent la direction de ne pas répondre aux demandes faites par le juge des référés. La direction a un dialogue tout autre, indiquant ne pas connaître les questions que les représentants du personnel souhaitent éclaircir ; « il faut que, pour les salariés, le dialogue soit plus constructif afin d’avancer sur les mesures d’accompagnement », a affirmé une porte-parole de la direction.