Depuis plusieurs années, sous l’égide de GS1, le monde des industriels échange des données produit avec le monde du retail de manière digitalisée en respectant le cahier des charges du réseau mondial GDSN (Global Data Synchronisation Network). «Malheureusement, depuis plusieurs mois, nous constatons une augmentation forte des dysfonctionnements dans ces échanges de fiches produits», explique les offreurs de solutions (@GP, Agena 3000, Equadis, NumLog et TX2 Concept). Afin de garantir un fonctionnement optimal, ces derniers initient le déploiement d’une Charte d’Interopérabilité.
C’est ainsi qu’autour de GS1 France, quelques 70 acteurs des échanges de données produits, distributeurs, fournisseurs et offreurs de solutions se sont retrouvés dans l’objectif de permettre aux différents intervenants de définir des axes d’amélioration pour plus de fluidité dans les informations échangées par l’écosystème. La qualité, la cohérence, l’exhaustivité, le partage de l’information produit sont des éléments clés pour le référencement d’un produit, mais surtout nécessaires pour convaincre, rassurer le consommateur avide de plus en plus d’informations et sensible aux enjeux sociétaux.
Craintes de ruptures des flux opérationnels et des pertes de productivité
«C’est dans ce but que les enseignes ont accru leurs demandes d’informations auprès des industriels. Même si la richesse du standard GDS de GS1 permet de collecter un maximum de données, d’autres besoins peuvent nécessiter la gestion de données spécifiques. C’est par la contribution de tous, distributeurs, industriels, catalogues électroniques et GS1 que nous arriverons à satisfaire cette soif d’informations croissante» expliquent les offreurs de solutions, «Mais cette réussite ne peut être obtenue que par le partage et la définition de règles communes».
C’est dans ce sens que les offreurs de solutions ont proposé la mise en place d’une charte d’interopérabilité par laquelle chaque partie s’engage à respecter les règles définies par l’écosystème. «Sans ce respect, cela se traduira par des ruptures des flux opérationnels, des pertes de productivité, une augmentation de l’indisponibilité de l’information attendue par les distributeurs et surtout beaucoup d’énergie dépensée par les industriels» expliquent-ils, «la qualité de la donnée produit, son partage, l’efficience des processus logistiques, la protection des marques et la satisfaction des consommateurs…. ne pourront être atteints que par un travail collectif et collaboratif, mais surtout par le respect de règles communes».