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Doux: dernier espoir de reprise pour le volailler Doux ?

Alors que les nuages s’amoncellent chez Tilly-Sabco, il semblerait qu’une éclaircie puisse être entrevue chez Doux. En effet, son client principal basé en Arabie Saoudite pourrait investir les sommes nécessaires.

 

Almunajem souhaite entrer au capital du volailler Doux

Doux pourrait entrevoir de façon plus positive la fin d’année grâce à une déclaration du groupe saoudien Almunajem qui a eu un écho certain chez les employés du groupe breton.

Celui-ci pourrait réaliser un investissement important (entre 20 et 30 %) afin d’entrer au capital de Doux. Les émissaires du groupe du Moyen-Orient ont même rencontré les membres en charge du gouvernement pour avancer sur ce dossier sensible dont la portée politique est centrale.

Pour rappel, l’entreprise est détenue à 80 % la famille Doux et 20 % par le groupe bancaire BNP Paribas. Cela fait déjà plus de 16 mois que la firme est sous un redressement judiciaire qui a entrainé la suppression de plus de 1 000 emplois.

 

Des syndicats récalcitrants

Bien sûr, les syndicats ne voient pas forcément d’un bon œil cette déclaration, et ce, tant qu’ils ne connaitront pas la contrepartie nécessaire (suppression d’emplois, conditions de travail, etc…).

De plus, les leaders syndicaux préféreraient un investisseur industriel et non financier comme Almunajem, mais l’entreprise a-t-elle le luxe de pouvoir choisir ? Force est de constater que Almunajem est l’un des rares clients à avoir augmenté ses commandes depuis l’été 2012.

 

A ce jour, Doux compte 5 sites en France qui sont gérés par 2 400 employés. Au sein d’une filière agro-alimentaire sinistrée, cette possibilité de prise de participations doit être accueillie comme il se doit.

N’oublions pas que la fermeture définitive de telles entreprises (Doux, Tilly-Sabco, etc…) a inévitablement des répercussions chez les sous-traitants (dernièrement, il est possible de citer Gad – 850 emplois).

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