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Doux. Et maintenant ?

Duc et Glon Sanders créent une co-entreprise nommée DGS

Les entreprises agroalimentaires Duc et Glon Sanders, filiale de Sofiprotéol, ont annoncé vouloir créer une coentreprise pour la reprise de deux des sites de Doux situés dans le Loiret : le site d’abattage de Boynes, ainsi que le couvoir d’Amilly. Le groupe Duc a ainsi annoncé par communiqué que cette nouvelle entité, DGS, était détenue « à parts égales entre le groupe Duc et Glon Sanders Holding », et que son siège social serait à Guiscriff, dans le Morbihan. 

« Cette reprise repose sur une alliance stratégique entre la branche volaille de Glon Sanders et Duc pour développer la filière avicole dans la région Centre, en préservant l’intérêt social, industriel et agricole des salariés comme des éleveurs », a commenté Glon Sanders dans un communiqué distinct.

 

Guillaume Garot, ministre de l’Agroalimentaire, “l’Etat ne laissera tomber personne”

Le ministre délégué à l’Agroalimentaire Guillaume Garot a détaillé mardi aux syndicats le dispositif d’accompagnement des salariés licenciés du pôle frais du groupe Doux, au lendemain de la validation par le tribunal de commerce de Quimper d’offres de reprise partielle.

 

« L’Etat ne laissera tomber personne », a déclaré à l’AFP le ministre, à l’issue de la rencontre qui s’est déroulée à la préfecture de Rennes en présence d’élus locaux. Un accompagnement personnalisé va être mis en place avec notamment le versement de 100 % des salaires pendant un an pour les salariés licenciés, a indiqué Guillaume Garot, rappelant les mesures annoncées lundi soir par le ministère de l’Agriculture.

Une « cellule d’appui » sera par ailleurs installée sur chaque site où des licenciements auront lieu. Elle « va pouvoir pendant plusieurs semaines recevoir les salariés », a-t-il ajouté.

Il n’y a pas de « mesure exceptionnelle pour les salariés licenciés », a souligné de son côté Nadine Hourmant, déléguée centrale Force ouvrière, interrogée par l’AFP, ajoutant qu’elle ne s’attendait pas à un « grand chamboulement ». « On attend des mesures concrètes », a-t-elle poursuivi, précisant avoir demandé l’allocation de moyens supplémentaires à Pôle Emploi pour « accompagner les salariés du pôle frais » de Doux. De son côté, Jean-Luc Guillart, de la Cfdt, a dit à l’AFP avoir réclamé des mesures supplémentaires en faveur des salariés à intégrer au plan de sauvegarde de l’emploi (Pse). « On a de l’inquiétude », a-t-il ajouté.

 

François Hollande, les salariés de Doux ne seront pas laissés “sur le bord de la route”

Les salariés de Doux ne seront pas laissés « sur le bord de la route », leur a promis François Hollande, le président de république, mardi 11 septembre à Rennes.

Après s’être entretenu pendant plus d’une heure avec les représentants des salariés, le chef de l’Etat a demandé  “la vérité sur tout ce qui s’est produit depuis des années dans ce groupe”. Ils ont “une nouvelle fois témoigné de ce qui, hélas, s’est produit (dans le groupe), c’est-à-dire un abandon, des investissements à l’étranger, une captation des aides”, a-t-il expliqué.

Selon François Hollande, “l’administration, la justice” devront “faire toute la lumière sur les responsabilités des dirigeants actuels et passés”, rapporte l’AFP.

“Il ne fait pas de doute qu’il y a eu plus que des négligences, des abandons de sites qui auraient dû être modernisés, un dialogue social qui n’a jamais eu lieu, des formations qui n’ont pas été dispensées. Et c’est pour cela que les personnes veulent connaître la vérité et que le rôle des pouvoirs c’est d’assurer cette transparence”, a martelé le président de la République.

 

Source : agro-media.fr avec AFP et Usine Nouvelle

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