Il semble bien que le sort des salariés du site de Graincourt-lès-Havrincourt du groupe Doux soit décidé. Sauf retournement de dernière minute, il n’y aura pas de dénouement heureux pour ce site qui emploie 254 personnes. En effet, après un maire du Montreuilloisen sauveur, une offre iranienne rejetée et, hier, un éventuel repreneur ukrainien, il n’y a finalement aucun repreneur pour ce site du pôle frais de l’entreprise agroalimentaire Doux.
Pour Fabrice Anot, délégué CGT du site, « on peut se considérer comme chômeurs ». Cette déclaration marque le « profond sentiment d’abandon » perçu par les salariés de Graincourt, ce site du Pas-de-Calais.
Le délégué syndical indique que « la vétusté assez prononcée » de l’usine serait une des raisons pour lesquelles MPH, le spécialiste agroalimentaire ukrainien de la volaille, n’aurait finalement pas formulé d’offre pour le site.
Le 10 septembre, la liquidation judiciaire, et donc sa fermeture, seront prononcée par le tribunal de commerce de Quimper.
Roger Houzel, le maire de la commune voisine D’Offin, à l’origine de la candidature iranienne, a indiqué à l’AFP que « ni l’administrateur (…) ni les cadres du Groupe Doux n’ont été en mesure de fournir de comptabilité analytique permettant d’y voir clair dans les comptes de résultat du site de Graincourt ».
Fabrice Anot a pour sa part regretté « qu’aucun représentant de l’Etat, à l’exception du préfet, toujours présent et constructif », ne se soit manifesté.
Source : agro-media.fr avec l’AFP et Le Télégramme