Mardi 9 octobre, le tribunal de commerce de Quimper examinera le projet de plan de continuation du groupe agroalimentaire Doux. A cette occasion, les syndicats CGT, CFDT et FO ont appelé à un mouvement de grève pour cette date, et à une manifestation devant le tribunal.
Aujourd’hui, le Comité d’entreprise recevra et étudiera les grandes lignes de ce plan, et les syndicats craignent des coupes claires dans les effectifs, et entendent éviter que ne se reproduise une restructuration aussi lourde que celle du pôle frais du volailler Doux. Pour mémoire, seul 1/3 des 1700 emplois avaient alors été sauvés.
Sans surprise, le projet de plan de continuation présentera l’entrée de la banque Barclay’s dans le capital du groupe Doux, transformant ainsi en fonds propres sa créance de 140 millions d’euros. Le client saoudien du groupe Doux, Al Munajem, devrait également apporter plusieurs millions d’euros pour conserver les deux activités de volaille congelée et export de produits élaborés (marque Père Dodu).
A l’heure actuelle, aucune information n’a filtré concernant le « prix social » de ce plan de continuation.
La période de redressement judiciaire du groupe Doux s’achève le 1er novembre prochain. Les juges consulaires pourront à cette date statuer sur le plan de continuation présenté, mais aussi étudier les offres concurrentes qui pourraient éventuellement se déclarer. Ils peuvent aussi prolonger de plusieurs mois la période d’observation ou liquider l’affaire, une option qui paraît à ce jour improbable puisque le groupe Doux respecte ses engagements.
Source : agro-media.fr avec Usine Nouvelle