Nouveau rebondissement pour le groupe Doux ! Le volailler va en effet être repris par Terrena, accompagné par la société financière Sofiprotéol (filiale du groupe Avril). La coopérative ne reprendrait que les parts de Didier Camels, soit 52,5% du capital. Le reste de l’entreprise devrait demeurer aux mains du groupe saoudien Al Munajem (25 %) et de la famille Doux (22,5%). L’opération devrait s’effectuer dans les deux prochains mois.
Le volailler convoité à l’étranger
« L’heure est aujourd’hui au développement de Doux qui nécessite des moyens humains et financiers dont notre famille ne dispose pas. Il faut également poursuivre la réorganisation de l’export, l’approvisionnement… Ce n’est pas mon métier », a expliqué Didier Calmels, dans une interview au Figaro.
Des offres de reprises avaient également été formulées par des acteurs brésiliens et chinois. Cependant, l’actionnaire majoritaire de Doux souhaitait que le groupe reste détenu par l’Hexagone.
Doux s’est redressé
Trois ans après avoir déposé le bilan, l’entreprise a aujourd’hui remonté la pente. La production a été optimisée sur les différents sites d’abattage. L’ensemble des coûts a été réduit et 28 millions ont été investis afin de moderniser les installations. Par ailleurs, la baisse de l’euro et le renforcement du dollar, ont été positifs pour le volailler, dont 80 % de l’activité est liée à l’exportation de poulets congelés vers le Moyen-Orient.
L’entreprise table sur un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros pour 2015, et « Doux est en mesure de tripler son chiffre d’affaires d’ici à cinq ans », affirme Didier Calmels. L’Ebitda devrait quant à lui passer à 7,5 millions d’euros dès le premier premier trimestre 2015, et à 10 millions d’euros au deuxième.