Décidément, l’affaire du Sofitel, impliquant Dominique Strauss-Kahn, inspire les publicitaires… Après le hot-dog DSK (Double Saucisse Kasher), pas moins de 22 noms d’entreprises comprenant ces initiales ont été déposés à l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI). Cette fois, c’est une boisson qui est baptisée du célèbre acronyme. Et devinez quoi ? Elle est aphrodisiaque… !
En effet, deux entrepreneurs de la Creuse viennent de lancer la boisson DSK : Drink Safran Kiwi. Comme son nom l’indique, elle contient du safran, qui comporte de nombreux atouts : « Depuis l’Antiquité, le safran est connu pour ses nombreuses vertus. Il est antidépresseur, a la réputation d’apporter gaieté et sagesse, soigne le foie, abaisse la pression artérielle, stimule la respiration, et on lui confère des qualités d’aphrodisiaque féminin », explique Stéphane Briault, l’un des coentrepreneurs. L’autre, Patrice Guillard, produit du safran dans le Cher.
« L’idée première était de commercialiser du safran dans un soda, puis s’est ensuite posée la question de la base de fruit. Le kiwi a des vertus intéressantes, il est un antioxydant. Restait ensuite la question du nom. “Safran Drink” n’étant pas très vendeur, on a pensé à “Drink Safran Kiwi” qui faisait “DSK”. On s’est demandé si on osait ou pas, puis on s’est dit que les gens s’en souviendraient plus facilement », raconte M. Briault.
C’est ainsi qu’est née une boisson élaborée et conçue dans la Creuse, avec 90% de safran cultivé dans le département. Cette boisson « naturelle, pasteurisée, sans colorant ni conservateur » vise « la clientèle branchée, le monde de la nuit ». Elle s’associerait particulièrement bien à l’alcool, atténuant les effets néfastes de ce dernier, selon l’entrepreneur. Reste qu’elle n’est pas donnée : comptez 16€ pour un pack de six bouteilles de 27 cl. Son goût s’annonce surprenant, comme l’affirme Stéphane Briault : « Les gens aimeront ou n’aimeront pas, mais une chose est sûre : ils s’en souviendront ! ».
Source : agro-media.fr avec AFP, Le Figaro (Quentin Périnel), Metro et Le Nouvel Observateur.