Avec près de 6 millions d’euros investis sur les cinq dernières années, l’usine Cargill Cacao et chocolat France de Grand-Quevilly en Seine-Maritime aura consenti de larges efforts environnementaux. Bien qu’initialement motivés par la contrainte réglementaire liée aux désagréments olfactifs générés par l’usine dont les riverains se plaignaient, Cargill a profité de cette opportunité pour générer de réels changements. Concernant le traitement des fumées, la technologie choisie, employant des oxydateurs thermiques régénératifs, permet un nettoyage performant des fumées et une réduction de la consommation énergétique. « Les émissions de composés organiques volatils (COV) ont ainsi été réduites de 99%, de même que les odeurs liées aux process de production divisées par sept » commente Eric Bouttier, directeur du site. Certifiée ISO 14 001 depuis fin 2007, l’usine normande a également investi sur d’autres problèmes environnementaux mis en évidence lors de différents audits : nuisances sonores, gestion de l’eau et des déchets, etc.
En 2011, Cargill consacrera 50 000 euros à la réduction des odeurs diffuses, 100 000 euros dans le financement d’un programme d’optimisation de l’utilisation de l’énergie et 50 000 euros dans la suppression des produits chimiques utilisés dans la prévention de la légionellose dans les tours aéroréfrigérantes de l’unité.
Enfin, Cargill entend réduire ses émissions de CO2 en favorisant l’approvisionnement en fèves de cacao depuis le port de Rouen.
Rappelons que l’usine de Grand-Quevilly emploie 120 salariés, produit 18% du chocolat sur le marché français et réalise un chiffre d’affaires de 113 millions d’euros pour un bénéfice de 12 millions d’euros.