Parmi les grands domaines d’action RSE de Carrefour et Pernod-Ricard se trouvent les emballages. Pour Carrefour, la production d’emballages fait partie du “Programme de Lutte contre le Gaspillage”. Du côté de Pernod-Ricard, les emballages verre et cartons représentent un enjeu environnemental important pour l’entreprise, qui s’efforce de réduire leur impact en fin du cycle de vie.
Carrefour : opération anti-gaspillage
Carrefour a systématisé 12 points de contrôle sur tous les emballages qui passent par le groupe, pour tenter de les améliorer. C’est le cas de cette bouteille d’huile d’1 litre de la marque, devenue carrée, pour permettre de rajouter sur les palettes 11 bouteilles de plus, ce qui va contribuer à réduire les émissions de CO2. La recyclabilité des emballages, le fait qu’ils ne soient pas complexes, qu’il n’y ait pas plusieurs types de matières dans un même emballage, l’utilisation plus fréquente de matières recyclées, la réduction des encres, des couleurs… sont des points qui ont été intégrés dans tous les métiers. Carrefour a donc engagé tous ses fournisseurs, y compris ceux d’autres marques, à le suivre dans cette lutte contre le gaspillage. Et “les résultats sont déjà là”, souligne Bertrand Swiderski, Directeur de la RSE.
Pernod Ricard : la collecte efficace
Du côté de Pernod-Ricard, les emballages représentent environ 700 000 tonnes de verre et 70 000 tonnes de cartons par an : un enjeu environnemental important pour l’entreprise, qui s’efforce d’optimiser le poids de ses emballages pour réduire leur impact en fin du cycle de vie. “À titre d’exemple, la nouvelle bouteille d’Absolut lancée cette année sur le marché est 13 % plus légère que la précédente, alors que dans la main du consommateur, elle estaussi belle, aussi premium, aussi réussie”, observe Jean-François Roucou, Directeur de la Performance Durable. Et pour être plus efficace dans la collecte, Pernod Ricard participe à l’effort collectif en contribuant à la filière organisée et structurée par Adelphe et Eco-Emballages en France, mais aussi dans tous les pays européens où des systèmes de même type existent, ce qui représente, pour le groupe, une contribution en Europe de 8 millions d’euros.