Des chercheurs de l’université de Göteborg en Suède ont publié une étude dans la revue Alcoholism : Clinical & Experimental Research portant sur l’existence d’un lien entre la génétique et les effets subjectifs de l’alcool. Deux groupes de consommateurs ont été testés : le premier était composé d’enfants d’alcooliques de type I (c’est-à-dire dont l’alcoolisme est causé par l’interaction de facteurs génétiques avec l’environnement, au contraire du type II où seule la génétique est en cause), alors que le second ne comprenait que des personnes dont aucun membre de la famille ne souffrait d’alcoolisme. Les 51 individus testés ont ingurgité des quantités identiques d’alcool ou de placebo, puis ils ont été interrogés sur ce qu’ils ressentaient suite à cette consommation d’alcool. Les résultats ont démontré que les enfants d’alcooliques de type I ressentaient des effets plus positifs que les autres ; ils ont également indiqué davantage leur besoin de boire plus d’alcool. Ainsi, cette étude démontre que des prédispositions génétiques existent et qu’elles influent sur les effets positifs liés à l’ingestion d’alcool. Le Dr Söderpalm-Gordh explique également que « cela pourrait entraîner une consommation plus importante et un risque d’abus d’alcool. Les résultats suggèrent également que les enfants d’alcooliques de type I, considérés comme porteurs d’un risque héréditaire de développer une addiction à l’alcool, seraient susceptibles de souffrir d’alcoolisme ». Ces résultats contribuent à améliorer la prévention de l’alcoolisme.