Les services vétérinaires des Pays-Bas viennent de déceler un deuxième cas mortel d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB), maladie plus connue sous le nom de « vache folle ». Le premier cas qui ne donnait pas lieu de s’inquiéter, concernait un animal âgé d’une dizaine d’années qui avait été contrôlé positif à deux tests ESB. Celui-ci avait immédiatement été retiré de la chaîne alimentaire. Depuis le début de l’année, aucun cas n’avait été décelé au sein de l’Union Européenne comme nous l’avions déjà précisé dans l’article « La maladie de la vache folle : vers la fin du cauchemar ? ». Cette nouvelle affaire renforce cependant les craintes de l’Institut Vétérinaire Central qui se prépare à être confronté à d’autres infections dégénératives du système nerveux des bovins, même si cela restera ponctuel. Comme nous l’avions abordé dans ce précédent article, tous les bovins sont systématiquement soumis à un dépistage de l’ESB au Pays-Bas et ce depuis 2001. Depuis 1997, un dispositif de destruction des parties non comestibles des bovins (moelle épinière,…) avait aussi été mis en place.