« Les protéines végétales sont une solution d’avenir, économique et durable (…). Le marché mondial des protéines végétales est prometteur et en pleine croissance. (…) Dans ce contexte, nous sommes surpris que les protéines végétales ne soient pas représentées dans les discussions liées aux États généraux de l’alimentation et qu’aucun porte-parole de la filière n’ait été, à notre connaissance, sollicité par le gouvernement » s’étonne le Groupe d’Étude et de Promotion des Protéines Végétales (GEPV) dans une lettre ouverte au Président de la République.
Voies d’avenir
Les adhérents du GEPV qui possèdent une activité de production, de distribution ou de commercialisation des protéines végétales en France, souhaitent « porter la voix végétale » en insistant sur l’importance de « consommer davantage de protéines végétales », « une des voies d’avenir de l’agriculture française ».
Pour le GEPV, les protéines végétales ont toute leur place dans les États généraux de l’alimentation. Reconnues pour leur intérêt nutritionnel, les protéines végétales peuvent être utilisées comme matière première de l’industrie agroalimentaire, elles permettent, en plus d’enrichir l’alimentation en protéines, de limiter les graisses dans les aliments (en particulier les graisses saturées), et apportent des acides aminés essentiels.
Parce que ses actions pour promouvoir les protéines végétales permettent de « faciliter l’adoption par tous d’une alimentation favorable à la santé », « réussir la transition écologique et solidaire de notre agriculture en promouvant une alimentation durable », « lutter contre l’insécurité alimentaire, s’assurer que chacun puisse avoir accès à une alimentation suffisante et de qualité en France et dans le monde » et « préparer l’avenir », le GEPV demande une place au cœur des discussions et des ateliers des États généraux de l’alimentation.