Depuis le 23 avril dernier, le Conseil National de la Consommation (CNC) examine en collaboration avec la filière agroalimentaire (agriculteurs, distributeurs, entreprises agroalimentaires, consommateurs), le sujet complexe de l’étiquetage « sans OGM ». Alors que l’étiquetage « avec OGM » suit les règles fixées par l’Europe, est apposé lorsque le seuil de présence est supérieur à 0,9 %, chaque Etat Membre a la possibilité de fixer des règles nationales pour le « sans OGM ». Actuellement, en France, cette allégation négative est autorisée lorsque le seuil de présence d’OGM est inférieur à 0,01 %. Or depuis quelques mois, les associations de consommateurs souhaitent que ces règles évoluent pour la filière animale, notamment avec des allégations du type « animal nourri sans OGM » ou « produit issu d’une filière sans OGM » lorsque l’alimentation de l’animal est conventionnelle (seuil inférieur à 0,9%). Par conséquent, cette règle engendrerait une discrimination entre la filière végétale dont le seuil de détection est fixé à 0,01% et la filière animale dont le seuil serait de 0,9% alors qu’une même matière première peut être destinées aux deux filières.