Pour empêcher les adultérations de l’huile, des chercheurs ont mis au point une nouvelle technique. Ils ont créé une étiquette, composée de minuscules particules d’ADN magnétiques, encapsulées dans une enveloppe de silice et mélangées à l’huile. Le but de cette innovation : vérifier l’authenticité des produits oléagineux grâce à des codes à barres invisibles.
Le potentiel des étiquettes invisibles dans les IAA
Et cette technique pourrait être largement utilisée dans l’industrie agroalimentaire. Les particules de silice sont d’ailleurs déjà incluses dans le ketchup ou le jus d’orange et l’oxyde de fer est autorisé en tant qu’additif alimentaire (E172).
Pour être sûr que les particules peuvent être détectées dans l’huile, les chercheurs ont magnétisé l ‘étiquette miniature. Les propriétés magnétiques proviennent de l’oxyde de fer, tandis que la matrice enveloppante de silice joue le rôle de barrière protectrice et confère au produit sa stabilité thermique et la fonctionnalité de sa surface, assurent les chercheurs du département de chimie et de biosciences appliquées de l’université de Zurich.
La difficulté : détecter l’étiquette invisible
En comparant la concentration de nanoparticules de deux huiles, il est possible de voir s’ils sont identiques ou si l’un d’entre eux a subi une adultération. La difficulté, est que l’étiquette doit, en définitive, pouvoir se diluer dans l’eau, tout en étant invisible mais toujours détectable.