Accroître la coopération entre les pays serait le meilleur moyen pour réduire le risque de crises alimentaires. C’est ce qu’ont voulu démontrer des chercheurs de l’université de Bonn dans un rapport publié dans Food Policy. Une coopération accrue devrait en effet permettre de réduire les phénomènes de flambée de prix, en grande partie responsables des crises alimentaires.
Distinguer volatilité et flambée des prix
Les auteurs soulignent qu’il faut distinguer flambée des prix et volatilité des cours. La spéculation financière serait la cause majeure de l’envolée des prix alors que le facteur principal de la volatilité à moyen terme serait la fluctuation des cours du pétrole.
Le problème de la hausse brutale des prix est exacerbé par des accords commerciaux restrictifs entre les pays. « Dans de nombreux pays, les récents développements visant à accroître les stocks nationaux de grain et à réduire la volatilité et la dépendance du pays aux importations ont renforcé la rareté des grains, entraînant une hausse des prix à court terme », explique le rapport.
Plus de transparence pour plus de sécurité alimentaire
Le rapport suggère d’adopter une approche plus coopérative sur la scène internationale pour amoindrir les fluctuations du marché, et lutter efficacement contre ces dernières. Cela nécessite plus de transparence de la part des autorités nationales.