Les ministres Guillaume Garot et Nicole Bricq ont annoncé ce matin la mise en place d’un accompagnement personnalisé pour 250 PME et ETI de croissance à l’export d’ici trois ans. « Nous devons reconquérir les parts de marché que nous avons perdu à l’étranger, et notamment en Europe, a affirmé la ministre du Commerce extérieur. La France est passée de la 2e à la 5e place des pays exportateurs en dix ans. Il faut aussi que les entreprises françaises s’adaptent à la demande internationale. » Et seules 450 des 13 000 entreprises que compte le secteur sont présentes à l’international.
#Export et marché #agroalimentaire : le #gouvernement veut soutenir les entreprises des #IAA à l’#international http://t.co/2pXvWwpnU5
— Agro-media.fr (@agro_media) 31 Janvier 2014
Accompagnement et financement pour l’export
« Le but est d’aider les entreprises à se développer à l’étranger en leur fournissant un accompagnement et un financement, en fonction de leur taille et de leurs besoins grâce à des interlocuteurs sur le territoire français mais aussi des accompagnateurs à l’étranger, via les services de l’État dans les ambassades », a précisé le ministre délégué chargé de l’Agroalimentaire.
Concrètement, les entreprises bénéficieront d’un accompagnement grâce à des plateformes régionales de l’export mises en place par les régions dans le cadre de leur Plans Régionaux d’internationalisation des entreprises (PRIE). L’avantage : cet accompagnement sera personnalisé et dans la durée via des chargés d’affaires à l’international (CAI) d’Ubifrance dans chaque guichet régional de Bpifrance.
L’agroalimentaire fait un pas vers la dématérialisation
Parallèlement, Guillaume Garot a affirmé que le gouvernement travaillait actuellement à la simplification des normes, notamment en matière de certification. Début 2015, la plateforme Expa@ndon 2 devrait être opérationnelle et permettre d’obtenir des certificats numériques, ce que beaucoup d’industriels du secteur attendent avec impatience.