En plein débat sur le salaire minimum aux Etats-Unis, les employés de grands noms du fast food comme Mc Donald’s et Burger King, se rebiffent et réclament des hausses de salaires et des conditions de travail plus décentes, ainsi que la possibilité de se syndiquer.
C’en est trop pour les employés des enseignes de restauration rapide américains qui ont décidé de prendre la rue et de se mettre en grève face à des conditions de travail qu’ils dénoncent ainsi que des hausses de salaire qu’ils réclament.
Le bras de fer vient de commencer et déjà 19 personnes ont été arrêtées lors d’une manifestation à Times Square (New-York).
Des salariés sous pression
Ils veulent se syndiquer, être mieux payés et travailler dans des conditions moins soumises au stress. C’est en substance les revendications des salariés de Mc Donald’s ou encore Burger King qui ont décidé de faire entendre leur voix dans les rues de New-York.
Les employés sont parvenus à rassembler, des centaines de new-yorkais se sont joints à eux à Times Square pour mener l’une des plus grandes « actions de désobéissance » qu’aient connues les enseignes de junk food vedettes.
Revalorisation des salaires
Face au chiffre d’affaires faramineux que réalisent les grands noms de la restauration rapide, les revendications salariales peuvent paraître dérisoires. Et pourtant, il ne va pas être aisé d’imposer un salaire de 15 dollars de l’heure, soit plus du double du salaire minimum actuel fixé à 7,25 dollars.
De nouvelles grèves et mobilisations auront eu lieu ce jeudi 11 septembre dans plus de 150 villes des Etats-Unis, parmi elles Chicago, Detroit ou encore Miami et Los Angeles. En plein débat autour d’un salaire minimum fédéral, Barack Obama peut compter sur le soutien des employés des fast food qui se sentent sous-payés et lésés. Affaire à suivre.