Site icon Agro Media

Foie gras : désaisonnaliser le foie gras face à un fléchissement des ventes

Pour la première fois, en 2013, les ventes de foie gras ont ralenti. « C’est la première fois depuis l’an 2000 que les ventes se tassent », explique Dominique Duprat, le directeur général adjoint de Delpeyrat, dans l’Usine Nouvelle. Elles ont en effet reculé de 0,1 % sur l’année. C’est surtout le foie gras cuit en conserve qui a souffert avec une baisse de 11 % en volume et de 7 % en valeur, durant les fêtes de fin d’année.
 

Foie gras : une hausse des ventes en valeur

Globalement, la filière foie gras a néanmoins enregistré une hausse de ses ventes en valeur en grande surface : + 3,4 % en 2013, après une hausse de 4,5 % l’année précédente.
 
Pour en savoir plus sur ce produit stratégique de la filière avicole.
 
Pour enrayer cette tendance à la baisse, les leader du marché,  Labeyrie, Delpeyrat et Montfort essaient de développer les ventes de foie gras en dehors des fêtes de fin d’année, car à l’heure actuelle, 80 % des ventes de l’année sont concentrées sur cette période. Mais, « la distribution est très réticente à accorder de la place au foie gras en dehors des périodes de fin d’année », estime Marie-José Jousselin, directrice marketing de Montfort, dans l’Usine Nouvelle. 
 

Foie gras : étaler les ventes sur l’année

La consommation de foie gras pourrait par contre se développer au moment de l’apéritif. Et les entreprises du marché comptent bien tirer partie de ce nouveau filon. Delpeyrat compte notamment lancer d’ici quelques mois des « Aperi-Saveurs » au rayon épicerie, à la fleur de sel, à la figue ou au piment d’Espelette. Montfort développe de de son côté le développement par le goût sur ses conserves de foie gras mi-cuit. Et Labeyrie vend désormais du foie gras -aux figues, griottes ou noisettes- tout l’année.
Quitter la version mobile